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DUPAIN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 20 mars 2015
 

Sòrga
(Full Rhizome – Buda Musique – Socadisc – 2015)  
Durée 50’03 – 12 Titres

https://www.facebook.com/Page.Dupain    
                  
Si Dupain a publié son premier album en 2000, les deux membres créateurs du projet n’avaient pas attendu jusque-là pour défricher de nouvelles pistes, pour chercher de nouvelles sonorités, et c’est très naturellement que Samuel Karpienia au chant et à la mandole et Pierre Laurent Bertolino à la vielle à roue ont perpétué ensuite leur envie de mélanger les musiques traditionnelles avec le rock et l’electro … De sa création jusqu’en 2005, Dupain mettra ainsi trois albums dans les bacs puis décidera que le suivant serait le fruit d’un besoin irrésistible, d’une rencontre d’un autre genre, et il faudra finalement presque dix ans pour que le déclic se produise ! Découvert presque par hasard dans une librairie parisienne, le recueil de poèmes de Maxence Bernheim de Villers intitulé « Sòrga » sera le révélateur et c’est très vite que les deux complices reprendront du service en compagnie de Gurvant Le Gac aux flûtes, Emmanuel Reymond à la contrebasse et François Rossi à la batterie, nous livrant à l’arrivée ce qu’ils savent faire de mieux, un ouvrage à la fois moderne et médiéval dans lequel les instruments anciens et le chant en Occitan sont la plus belle des réponses que l’on puisse faire à des arrangements empreints de beaucoup de modernisme. Quelques boucles et quelques machines viennent donner une autre saveur à la flûte et à la vielle et c’est en parfaite harmonie que tout le monde se retrouve uni dans la même dimension, dans la même démarche qui donne naissance à des chefs d’œuvres comme « Mille papillons », « Beveire D’Aucèus », Vagant Trepaire » ou encore « Tot Veire, Tot Oblidar », des titres qui réunissent spontanément deux époques, deux influences majeures, mais sans pour autant essayer de les dénaturer grâce à un profond respect qui pousse Dupain à ouvrir en grand les vannes d’une fusion pleine de cohérence tout en laissant à hier et à aujourd’hui leurs places respectives dans le temps. Réunis dans la même démarche d’ouverture, les enfants du rock et les adeptes des musiques du monde y trouveront forcément leur compte !