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JOHANN BERBY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 18 mars 2015
 

Métisse Maloya
(Musicast – 2014)  
Durée 54’28 – 14 Titres

http://www.johannberby.com        

Sa personnalité bouillonne des influences qui lui viennent de ses origines indiennes, malgaches et mozambicaines et c’est sans aucun doute parce qu’il a toujours eu à cœur de respecter ses diverses cultures mais aussi celles des autres que Johann Berby est aujourd’hui capable de proposer une musique empreinte d’autant de sensibilité et de délicatesse. Deux ans après avoir commencé à jouer de la basse, le jeune homme à peine majeur entrera à l’Ecole Nationale de Musique de Valenciennes et croisera bientôt Vincent Segal qui deviendra son mentor et qui lui ouvrira les yeux sur l’importance d’une recherche identitaire dans l’art. Parti ensuite pour Bombay durant six mois avec Florence Comment, Johann Berby y commencera une collaboration avec Tirlok Gurlu qu’il accompagnera cinq ans avant de quitter le groupe pour entamer une carrière personnelle qui se traduit aujourd’hui par « Métisse Maloya », un album qui creuse le sol de l’Afrique mais aussi de l’Europe pour y trouver un terreau naturel dans lequel les sonorités venues de Cuba, du Brésil ou encore d’Inde n’ont que très peu à se forcer pour atteindre leur véritable ampleur, leur sensualité la plus profonde. A la fois roots et modernes, les compositions de Johann Berby s’imprègnent de racines où la world, le créole et la pop se rencontrent naturellement et tirent profit d’un univers où la voix, les percussions et la basse de l’artiste se complètent du violon de Théo Croix, des guitares de Michaël Avron et de la batterie de Christophe Mareschal mais aussi de la présence de guests parmi lesquels Baba Sissoko qu’il a déjà lui-même accompagné. Dans un mélange harmonieux entre les influences séculaires et les arrangements actuels, Johann Berby trouve très astucieusement la clé pour ouvrir en grand la porte des transes traditionnelles et les rendre accessibles à tous, bousculant du même coup les frontières et livrant à l’arrivée des trésors musicaux comme « Gro Marenn Dominik », « Polission », « Famy la mélancoli » ou encore « Konplint pou Katrine ». Dans les bacs depuis l’automne, « Métisse Maloya » est une formidable invitation à aller rencontrer l’artiste en concert …