Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

PAPA ROACH au TRIANON (75) pdf print E-mail
Ecrit par Yann Charles  
mardi, 17 mars 2015
 

COLDRAIN – PAPA ROACH
LE TRIANON – PARIS (75)
Le 7 mars 2015

http://www.coldrain.jp/
http://paparoach.com/

Retrouvez toutes les photos de Yann Charles sur http://www.captured-live.fr/

Remerciements : Sabrina, Hélène et toute l'équipe de Veryshow, Olivier (Replica Promotion), Le Trianon.

Papa Roach en concert à Paris demeure un évènement et il n'est pas étonnant du tout que le Trianon affiche complet en ce samedi 7 mars pour la venue de Jacoby Shaddix et sa bande. Ils sont là pour présenter leur tout dernier album, « Fear », sorti en janvier 2015. Le public jeune, très jeune même, patiente gentiment sur le Boulevard Rochechouart. Le trottoir est complètement envahi et il est difficile de circuler. Mais tout se passe dans la bonne ambiance malgré la présence de nombreux CRS sûrement occupés dans le quartier très touristique.

Il est 18h30 lorsque les portes s'ouvrent et que tout ce beau monde s'engouffre dans une des plus belles salles de concerts de la capitale. Et là, pour les photographes, grand bonheur avec un pit et donc l'assurance de pouvoir prendre tout ce petit monde en photo dans d'excellentes conditions, ce qui n'est pas toujours le cas.

Ce sont les Japonais de Coldrain qui sont en charge de débuter cette soirée. Un excellent groupe que je découvre pour la première fois. Du gros son, une énergie débordante pour ce band venu du pays du soleil levant (oui vieille expression, mon petit côté vintage). Mais par contre, eux, sont loin d'être vintage. Ils envoient du très gros, du bon neo-metal totalement dans le moule de la tête d'affiche de ce soir, et avec un jeu de scène très remuant en plus. Et il n'en faut pas plus pour se mettre tous les spectateurs dans la poche. Ça bouge grave en fosse. Tout autant d'ailleurs au balcon. Un groupe que l'on reverra forcément tant il a impressionné par ses sons, sa puissance et sa générosité sur scène.

Le temps d'un entracte et d'une boisson bien méritée tant la température dans la salle est élevée et nous voilà de retour devant la scène où Papa Roach fait une entrée fracassante, et surtout sous les acclamations du public surexcité. Les californiens maîtrisent parfaitement leur sujet, et c'est au son de morceaux très connus qu'ils entament leur show. Bien sûr, tous les morceaux sont repris en chœur par les spectateurs, et automatiquement l'ambiance et même l'hystérie s'empare du Trianon. C'est sûr, cette soirée sera mémorable. Beaucoup de jeunes gens découvrent Papa Roach pour la première fois sur scène et forcément, ils se donnent à fond.

Jacoby n'hésite pas une seconde pour faire faire un "Braveheart" dès le début du concert, histoire de  mettre une ambiance de feu. D'ailleurs, tout au long du show, ça va slammer dans tous les coins, sans aucune animosité et le tout vraiment dans une atmosphère très sympa. Le leader du groupe n'hésitera pas non plus à descendre vers le public comme il en a pris l'habitude pendant ses concerts, pour le plus grand plaisir des fans qui ont attendu des heures pour être "devant" et pouvoir "toucher" leur héros. C'est ce que me dit une gentille demoiselle, toute fifi, et j'ai même un peur pour elle tant ça bouge.

Même si pour avoir connu Papa Roach dans les premiers albums, j'ai trouvé qu'ils se sont un peu éloignés de leur rock/métal d'origine, force est de constater qu'ils ont toujours cette puissance et cette énergie qui font d'eux un des groupes incontournables de ce style de musique. Tellement incontournable qu'une seconde date à Paris a dû être mise en place pour répondre à la demande. Et donc ce sera cette fois du côté de l'Olympia le 16 novembre qu'il faudra être pour voir ou revoir Papa Roach.

Un excellent concert, une belle soirée, bref de quoi mettre des sourires sur tous les visages, et c'est bien ça l'essentiel, rien que du plaisir !

Yann Charles – mars 2015