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ANAKRONIC pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 14 mars 2015
 

Spoken machine
(Jumu – Balaganbox – L’Autre Distribution – 2015)  
Durée 41’56 – 12 Titres

http://www.anakronic.com      
               
Bien connu des amateurs d’expérimentations sonores, Anakronic Electro Orkestra a vu le jour en 2007 et a très vite enregistré un premier titre de hip hop en compagnie du clarinettiste David Krakauer, il fallait oser le faire ! Deux ans plus tard, c’est avec Mangu et le DJ Socalled que les Toulousains ouvraient leur musique aux voix et c’est finalement en persistant dans cette direction que le combo en arrivera à proposer quelques efforts qui à chaque fois mettent la barre un peu plus haute, quitte à risquer de ne plus parvenir à la passer la fois suivante. Fort heureusement pour ses fans, Anakronic n’a pas dit son dernier mot et c’est avec un album rempli de nouvelles collaborations que le groupe nous revient cette fois, un ouvrage qui ne ressemble à aucun autre album de rap classique mais qui s’efforce au contraire d’aller défricher de nouveaux terrains, de nouvelles voies qui donnent à « Spoken Machine » un petit côté avant-gardiste pas désagréable du tout, loin s’en faut. Quelques grosses guitares pour imprimer une attitude originale sur les fondations mêmes des morceaux, des rythmiques à la fois rondes et pleines de groove, les voix habitées de Pigeon John, Addam ou Rello Young Botch et en particulier celle de la rappeuse américaine Taron Beson qui impose de manière indélébile sa marque de fabrique, si l’effort se promène de temps en temps à mi-chemin entre le dubstep, le rap et l’electro, il n’en perd pas pour autant son pouvoir addictif qui fonctionnera à n’en point douter sur les amateurs de rap les plus exigeants mais aussi sur les fondus de rock ouverts en grand sur d’autres styles. En se promenant au gré des « Wild Medesin », des « Little Princess », des « Armadillo » ou des « So Many Flowers », c’est une véritable leçon de groove mais aussi plus simplement de musique que l’on se prend à chaque instant, une de celles qui poussent l’individu lambda à tendre l’oreille et à découvrir de nouvelles méthodes, de nouveaux sons, de nouvelles couleurs … Tant de bonnes choses ne peuvent que forcer le respect !