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MARTINS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 13 mars 2015
 

Martins
(La Fissure Prod’ – 2015)  
Durée 29’44 – 8 Titres

http://www.martinstheband.com      
               
Il y a des groupes qui essaient de changer le visage du rock et d’autres qui se contentent d’en jouer, souvent très bien d’ailleurs … Les Martins appartiennent à n’en point douter à la seconde catégorie et si la qualité de leur musique ne fait plus aucun doute, c’est assurément parce qu’ils travaillent d’arrache-pied depuis leur création en 2008 pour créer une musique qui s’installe dans le sillage des modèles avoués que sont The Who, Led Zep, The Stooges et autres MC5. Un pied dans le punk et l’autre dans le rock 70’s mais toujours les deux mains dans le cambouis, les quatre complices avaient réussi à marquer leur territoire en proposant un premier album en 2010 et c’est tout naturellement que leur première trainée de poudre s’était répandue à la ville, les Martins n’en finissant plus dès lors d’aller se produire sur les scènes régionales du Sud et s’offrant même une première partie du mythe Jim Jones Revue … Enregistrées dans différents studios, les prises de ce nouvel album ont finalement été réunies et mixées dans le home studio du guitariste Gilles Thébault qui a su trouver non seulement une énergie mais aussi et surtout donner un véritable son à un quartet qui pour le coup s’offre des couleurs qui font penser aux Artic Monkeys voire même aux Black Keys. Huit titres pour une trentaine de minutes de musique, les Toulonnais ont choisi d’aller droit à l’essentiel en nous livrant un recueil plutôt homogène de ce qui les inspire, un florilège particulièrement bien équilibré d’où se dégagent des titres comme « Everybody Loves Us », « Enemy », « Luxury » ou encore « The Only One », les Martins s’attachant plus naturellement à proposer diverses ambiances complémentaires qu’à suivre une véritable recette immuable qui leur garantirait une vraie marque de fabrique, mais forcément au détriment de leur originalité et de leur diversité. Sorti début février, ce second effort éponyme marque au passage l’arrivée d’un nouveau bassiste au sein du groupe et c’est une équipe revigorée comme jamais qui s’apprête à partir chercher son public pour lui mettre, de gré ou de force, les doigts dans la prise d’un rock branché sur du 380 Volts ! Attention, ça pique un peu quand on n’a pas l’habitude …