Ecrit par Fred Delforge |
|
|
mercredi, 04 mars 2015
Destroy to rebuild
(Kicking Records
– PIAS – 2015)
Durée
37’35 – 11 Titres
https://www.facebook.com/notscientists
Remarqués il y a tout juste un an alors qu’ils
débarquaient dans les bacs avec leur premier EP, «
Leave Stickers On Our Graves », les Not Scientists ont
très vite adopté leur véritable rythme
de croisière et ont donné dans la
foulée une centaine de concerts dans pas moins de onze pays
en Europe mais aussi en Amérique du Nord. Il faut
reconnaitre que quand on compte dans ses rangs deux Uncommonmenfrommars
en stand-by, Ed et Jim au chant et aux guitares, que l’on y
ajoute Thibault à la basse et un batteur issu de No Guts No
Glory, Le Bazile, ça incite plus naturellement à
la route et à la fête qu’au repos et
à l’attente, un choix de vie confirmé
aujourd’hui avec ce premier véritable album de
punk rock qui s’inspire bien évidemment de ce qui
se fait de mieux dans le genre, des Buzzcocks à Hot Water
Music. Une palette toute entière de riffs pour emmener le
groupe vers le haut, deux voix convaincantes à souhait pour
porter des refrains aussi directs que
fédérateurs, une rythmique qui ne s’en
laisse pas conter, Not Scientists ne se pose pas de question et nous
fait sans arrière-pensée le coup de la chanson
taillée sur mesure pour tout renverser sur son passage et
pour aller perforer durablement les esprits, et même les plus
hermétiques d’ailleurs. Quelque part entre les
Clash et les Ramones avec un je ne sais quoi de mélodie qui
n’aurait pas fait désordre chez les Cure ou chez
Police, Not Scientist se la joue grand seigneur et nous drague
ouvertement avec des titres qui ont l’art et la
manière, des pépites aux refrains
irrésistibles que l’on reprend dès le
matin sous la douche tant ils sont vivifiants et que l’on
fredonne jusqu’au soir, et plus encore si
affinités. Difficile de citer tous les hymnes potentiels de
« Destroy To Rebuild » tant il y en a sur la
rondelle, mais s’il fallait s’essayer à
en choisir quelques-uns, on prendrait peut-être «
I’m Brainwashing You », «
Tomorrow’s Another Day » ou encore «
Disconnect The Dots », voire carrément «
Wait » ou même encore quelques autres …
Alors tant qu’à faire, on se repasse la galette en
boucle en se disant que ces quatre-là en live, il ne faudra
pas les manquer à la prochaine occasion. Cochon qui
s’en dédit !
|