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PENELOPE CIRCUS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 03 mars 2015
 

Pénélope Circus
(Autoproduction – 2015)  
Durée 50’47 – 10 Titres

http://www.penelopecircus.com  
                  
Il a pris pour habitude de donner naissance à des projets conceptuels, à des albums à la fois massifs, irrésistibles, insaisissables parfois, et c’est donc tout naturellement qu’après « Abdominal » et « Les Variations de l’Ether », le chanteur, guitariste et bassiste Jonathan Bénisty nous arrive avec une création encore plus folle, encore plus aboutie, une œuvre dans laquelle l’héroïne de l’histoire prend spontanément la place de son créateur et dirige petit à petit le mouvement. Pénélope s’installe aux commandes donc, et nous invite dans son « Pénélope Circus » où Jonathan est rejoint par quelques valeurs sures de la scène nationale, Richard Escola aux guitares, Laurian Daire aux claviers, Thècle Joussaud au violoncelle et l’inénarrable Jimmy Montout à la batterie, une sorte de dream team à la française pour une aventure qui nous emmène lentement mais surement à la rencontre d’un Graal personnel, du beau absolu, de la note bleue, de la mélodie parfaite … Quelque part entre la symphonie classique, la pop 70’s et l’opéra rock, « Pénélope Circus » bouscule l’ordre établi et installe un climat tout particulier dans la platine, associant parfois le son du toy piano à celui du thérémine et multipliant les effets de manche grâce à un violoncelle qui rehausse les parties les plus luxueuses et qui apporte des cachets précieux à une musique qui ne manque jamais de relief et de sensualité. Quand la basse s’en mêle et adopte délibérément des ronronnements soutenus, on part à la rencontre d’un style qui fait autant penser au Floyd qu’au Dirigeable et qui donne naissance à une pièce épique à souhait, « The Ballad Of The Inner Seas », une sorte de croisement contre nature mais plein de sensualité obtenu avec une part de « The Wall » et une autre de « Stairway To Heaven », c’est dire si les influences sont non seulement choisies mais aussi et surtout maîtrisées ! Définitivement hors des modes et hors des courants trop fréquentés, Jonathan Bénisty poursuit à sa manière et sans s’encombrer de conventions trop bien écrites son propre chemin, un chemin qui le fait passer cette fois par des compositions subtiles comme « Pour une flamme », « Du silence », « Out Of The Blue » ou encore « No Way Out » … Et comme il le dit lui-même, « Tout n’est pas si mal », on est d’ailleurs tenté de préciser au contraire. Welcome to Pénélope Circus !