Ecrit par Fred Delforge |
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samedi, 28 février 2015
Breaking and entering
(Autoproduction
– Frank Roszak Promotions – 2015)
Durée
51’07 – 12 Titres
http://elizaneals.com/
Véritable diva du blues, du rock et de la soul, Eliza Neal
est une chanteuse et pianiste originaire de Detroit qui a su se faire
petit à petit une place au soleil en proposant une musique
qui lui a permis de récolter différents awards et
de se produire sur différentes scènes
où elle a toujours réussi à tirer son
épingle du jeu grâce à une folle
énergie et à beaucoup de charisme. Bien
décidée à poursuivre dans cette voie,
Eliza Neals a réussi à rassembler à
ses côtés pour ce nouvel album quelques musiciens
de renom comme les guitaristes Howard Glazer, Mike Puwal, Kenny Olson
et Shane Visbal mais aussi des bassistes comme Paul Randolph et Chris
Vega, des batteurs tels que Gabe Gonzales, Tim Grogan, Michael Galante,
Steve Lacross et Erik Maluchnik, les choristes Lizz Kristi et Renee
Flemings et, last but not least, Tyrone Smith au saxophone, au piano et
au B3, parvenant du même coup à
s’assurer la collaboration de la bonne personne au bon moment
et en ressortant naturellement avec un album qui place la barre
très haute, ce n’est rien de le dire.
Enregistrées entre Detroit et Nashville avec quelques
escapades dans le Michigan et le New Jersey, les douze pistes de
« Breaking And Entering » font une sorte de grand
écart entre Janis Joplin et Pat Benatar avec de temps
à autres des colorations vocales qui font penser
pêle-mêle aux Plasmatics, à Joan Jett,
à Tina Turner ou encore à Ana Popovic,
c’est dire si la palette est riche et variée. Si
le piano, l’orgue Hammond et les Rhodes sont très
présents sur la galette, les guitares ne sont jamais en
reste grâce à une équipe
d’artificiers de haut vol qui s’escrime
à merveille sur des titres qui mettent parfaitement en
valeur le talent de songwritter d’Eliza Neals. Puissants et
rugueux, des morceaux comme « Detroit Drive », Goo
Goo Glass », « Southern Comfort Dreams »
ou « Spinning » donnent toutes ses lettres de
noblesse à un album dont la seule petite concession aux lois
du marché reste la version radio d’un tittle track
raccourci pour les besoins des playlists. On espère
maintenant avoir la chance de croiser très vite cette
artiste attachante sur nos scènes européennes
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