Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil arrow Chroniques CD's arrow INNES SIBUN

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

INNES SIBUN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 26 février 2015
 

Blues transfusion
(Blues Boulevard – Music Avenue – 2015)  
Durée 46’49 – 12 Titres

http://www.innessibun.org.uk  
               
Certains le présentent comme une possible réincarnation de Rory Gallagher, une comparaison certes flatteuse mais somme toute à peine exagérée si l’on prend en compte toutes les qualités d’Innes Sibun, que ce soit au niveau de son jeu de guitare très aiguisé ou encore de sa voix bien affirmée. Ajoutez à toutes ces bonnes choses un premier album produit par le mythique Mike Vernon qui s’était auparavant illustré avec les Bluesbreakers de John Mayall, Clapton inclus, ou bien entendu avec Fleetwood Mac durant toute la période Peter Green, et vous voilà avec un artiste qui a non seulement l’art, mais aussi la manière. C’est donc tout naturellement que l’on a croisé l’artificier sur les premières parties de Johnny Winter, Walter Trout, The Fabulous Thunderbirds, Taj Mahal, Peter Green et tant d’autres encore et qu’il a enregistré une demi-douzaine d’albums sur les plus prestigieux labels du blues, un phénomène qui perdure puisque ce nouvel opus du Britannique sort cette année sur le label belge Blues Boulevard. Enregistré en majeure partie en Bosnie en compagnie des meilleurs musiciens du cru, « Blues Transfusion » laisse libre cours à l’imagination débordante d’Innes Sibun sur pas moins de dix pièces originales mais s’ouvre également sur deux reprises, « I’ll Take Care Of You » de Gil Scott Heron et « I Fall Apart » de Rory Gallagher, qui apportent une touche toute particulière à l’ouvrage. Quelques invités prestigieux comme Charlie Jones, bassiste de Page & Plant, ou encore Clive Deamer, batteur de Robert Plant, Portishead et Radiohead, viennent poser leur griffe sur un nouvel album qui laisse le blues filer d’un côté à l’autre de l’Atlantique et qui sait s’inspirer des influences de B.B. King mais aussi et surtout de celles de Gary Moore, d’Eric Clapton ou de Rory Gallagher pour donner du corps et du cœur à des titres comme « Love Light », « Blues For Sherman », « Find My Way Home » ou « I Used To Be Your Man ». Un très juste équilibre entre le blues et le rock, un jeu de guitare particulièrement inspiré qui privilégie le feeling sans pour autant esquiver la technique, plus on le fait tourner dans la platine et plus on se dit que cet album est appelé à prendre encore plus de volume en live ! A suivre de très près donc …