Ecrit par Fred Delforge |
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lundi, 23 février 2015
La maison haute
(Zamora Productions
– L’Autre Distribution – 2015)
Durée
43’32 – 12 Titres
https://www.facebook.com/bastien.lallemant
Originaire de Dijon, Bastien Lallemant y a fait son apprentissage de la
musique au Conservatoire avant de faire des études
d’arts plastiques à l’Ecole Nationale
des Beaux-Arts de la ville pour finalement rejoindre pour son
vingt-deuxième anniversaire Les Joueurs de Briques, un
groupe avec lequel il autoproduira trois albums et donnera trois
centaines de concerts. Moins de dix ans plus tard, il signera chez
Tôt ou Tard et enregistrera deux albums dont « Les
Erotiques » réalisé par Albin de
la Simone avec la collaboration de Bertrand Belin. La suite
est une histoire de rencontres et d’amitiés et
c’est aux côtés de JP Nataf, Jeanne
Cherhal, Lou Doillon, Vanessa Paradis et bien d’autres encore
qu’on le croisera avant qu’il ne nous
délivre cette année son quatrième
album, « La maison haute », sur lequel il multiplie
une fois encore les collaborations, avec JP Nataf et Seb Martel
à la réalisation pour commencer, mais aussi avec
Maëva Le Berre, François Breut, Maissiat ou encore
Les Innocents, de quoi donner des couleurs aussi différentes
que complémentaires à des compositions aux
couleurs vintage, aux sonorités chaudes et au contenu plein
de sincérité. L’amour sous toutes ses
formes, de celui qui nait à celui qui s’estompe en
passant par celui qui est mort et celui qui tourne au drame, le sujet
est certes récurrent mais il est traité avec
tellement de discernement que jamais on ne s’en lasse,
Bastien Lallemant trouvant dans ses duos ou plus simplement dans le ton
qu’il emploie la ressource nécessaire pour mettre
parfaitement en valeur chaque couplet, chaque refrain, chaque rime
même. De « Ronde de nuit » à
« Scène de crime » ou de « Au
loin la côte » à «
L’attente », on baigne en parfaite intelligence
dans ce qui ressemble à une parfaite harmonie entre les
genres et les rythmes, impossible dès lors de choisir entre
pop folk et chansons pop, l’essentiel
n’étant de toute façon pas sur
l’étiquette mais bel et bien sur un contenu qui ne
manque pas d’intérêt, loin de
là !
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