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SARAH ZEPPILLI pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 20 février 2015
 

Larmes d’homme
(Cactu&Silk – 2015)  
Durée 41’26 – 12 Titres

https://www.facebook.com/sarahzeppilli
              
Elle a pris ses premiers cours de chant à Pondichéry et a gardé de son enfance en Inde des couleurs claires et des sonorités délicates qu’elle a fini par associer à des saveurs épicées pour en arriver à une musique qui s’inspire autant de la chanson française de Véronique Sanson et Michel Berger que de la folk d’un Bob Dylan ou d’un Neil Young ou encore du jazz de Norah Jones et de Brad Mehldau … Des influences que Sarah Zeppilli issue d’une famille de saltimbanques promènera entre Gorée, Rome, Le Cap Vert, Londres ou Bombay avant de se poser enfin à Paris où ses textes deviendront des chansons qu’elle ira présenter en première partie de Zaz ou encore de Thomas Dutronc … De fil en aiguille, la chanteuse imaginera un premier album qu’elle finira par enregistrer avec à ses côtés des musiciens capés qui, sous l’influence et les arrangements imaginés par David Berland et Pascal Rodde, finiront par faire couler avec une certaine délicatesse et au moins autant de sensualité ces « Larmes d’homme » qui font de cette première œuvre un recueil tantôt élégant, tantôt riche, tantôt un brin nostalgique, parfois un peu pop et un peu chanson française mais jamais, non vraiment jamais triste. De l’amour à la passion, il n’y a qu’un pas que Sarah Zeppilli franchit volontairement dans un sens puis dans l’autre, le tout sur fond de sonorités qui se promènent entre les années 50 et 60 avec à la clef des claviers vintage, des guitares acidulées et des rythmiques hypnotiques du plus bel effet, un peu comme sur un disque de Birkin pourrait-on presque dire par moments … De « Mon endroit, mon envers » jusqu’à « Promets-moi », on en passe naturellement par « Les filles aux cheveux longs », par « Little Lullaby » ou par « Quittons-nous » pour à l’arrivée obtenir un grand tour de tout ce qui passe par l’esprit d’une artiste pleine d’idées mais aussi pleine de sensibilité. Avec un grand-père pianiste de jazz avec Django ou Trenet et une grand-mère qui se relevait la nuit pour jouer du piano et chanter, on ne pouvait pas décemment s’attendre à moins … Ajoutez à ça une voix bien en place et un don pour ce qui est de réunir les mots de belle manière et vous avez là tous les ingrédients nécessaires à la naissance d’un (très) bel album !