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PAUL PERSONNE à BOIS D'ARCY (78) et VAUREAL (95) pdf print E-mail
Ecrit par Alain Hiot  
jeudi, 12 février 2015
 

PAUL PERSONNE
L’ABRI BLUES – BOIS D’ARCY (78)
LE FORUM – VAUREAL (95)
Les 31 janvier et 1er février 2015

http://abriblues.jimdo.com/
http://www.leforum-vaureal.fr/
http://www.paulpersonne.com/
https://www.facebook.com/paulpersonnebluesfanpage?fref=ts

Retrouvez toutes les photos d’Alain Hiot sur https://www.flickr.com/photos/yoyo95280/sets

Remerciements : Fred Delforge, Jean-Philippe Girard, Gloria, Nicolas, les équipes de l’Abri-Blues et du Forum.

Après l’Olympia et la Traverse, Zicazic était de nouveau sur le pont avec deux concerts consécutifs de notre Paulo national, tout d’abord samedi soir à l’Abri-Blues de Bois-d’Arcy puis dimanche au Forum de Vauréal. Une belle occasion pour faire une série de photos d’un côté de la scène, puis le lendemain de l’autre côté car ces deux salles étant blindées il était quasi impossible de bouger de sa place et de faire des photos d’ensemble.

Un Paulo très en forme le samedi, un tout petit peu moins le dimanche, mais de toutes les manières deux concerts superbes de plus de deux heures et quart chacun, car les sets de Paul Personne ne se font jamais au rabais et le public assiste toujours à un vrai spectacle. Le groupe va ouvrir de la même manière que sur l’album, avec neuf minutes trente d’un « Il y a » doté d’une intro quelque peu psychédélique, façon Pink Floyd par moments, histoire de nous envoyer dès le départ quelques solos pas piqués des vers !

Tout le début de set sera d’ailleurs essentiellement consacré aux nouveaux titres avec huit morceaux, parmi lesquels viendront juste s’intercaler « Qu’est ce qui a changé ? » de l’album « Coup d’Blues » et « Loco Loco » du « Rêve Sidéral d’un Naïf Idéal ». Petite bizarrerie, l’interdiction de photographier la set-list, et bien entendu l’impossibilité pour le public de la récupérer en fin de concert, mais lorsque l’on connaît l’artiste et son répertoire cela ne présente pas beaucoup de difficultés pour reconnaître tous ces titres, et la raison de cette interdiction m’échappe donc un peu …

Huit titres de « Puzzle 14 » donc, « Il y a », « Mainmise », « Une journée », « Partir aujourd’hui », « M’envoler plus haut », « Pour quelle bonne raison », « Pardon Animal » et « La croisée des chemins », dont le point d’orgue sera sans aucun doute possible ce « Pardon Animal » exceptionnel de dix minutes où Paul va poser la légendaire Les Paul pour faire gémir la SG et son vibrato, et nous gratifier de sonorités sorties d’ailleurs. Sur les deux concerts ce titre sera d’ailleurs ponctué d’applaudissements extrêmement nourris.

La seconde partie sera consacrée aux morceaux plus anciens à commencer par un flashback en 1983 et l’album « Exclusif » avec « Comme un étranger », l’un des titres emblématiques de Paul à mes yeux. Viendront ensuite « Plus loin d’ici », «  Flashes » et  « Quelqu’un appelle » enchaînés comme sur le live « Route 97 », « Faire semblant » et « Faut que j’me laisse aller », vingt cinq minutes rien que pour ces deux titres avec un déluge de solos qui mettra les deux salles en transe, puis « J’ai essayé » sur lequel Paul va présenter les musiciens, Nicolas et Anthony Bellanger et Brice Allanic. Va s’en suivre une sorte de patchwork de gimmicks ultra connus, avec entre autre Hendrix, les Beatles ou les Stones avant d’attaquer l’incontournable « Barjoland » puis deux titres en rappel, « Aphonie cérébrale » et « C’est la vie qui m’a fait comme ça », un Rock’N’Roll pour la route !

Plusieurs conclusions s’imposent à la suite de ces deux soirées, la première c’est que Paul, notre Paulo, est bel et bien un musicien hors pair, guitariste d’exception, et que cette tournée s’annonce triomphale avec des salles pleines à craquer. La deuxième c’est qu’il n’est nul besoin de vouloir systématiquement envoyer des avalanches de notes dans des solos façon metalleux pour être crédible, et même si Paul est capable sans aucun problème de nous envoyer le bois également, il n’en abuse jamais. La troisième est que le Blues peut parfaitement être chanté en Français et qu’il n’est nul besoin d’avoir des cailloux dans la bouche pour nous faire grimper au plafond. Et la dernière est que l’on peut vraiment regretter cette forteresse bâtie tout autour de Paul et qui frustre le public de ne pas pouvoir l’approcher. Car moi le premier Paulo, j’aimerais tellement, un de ces quatre, pouvoir enfin te serrer la louche et te dire de vive voix toute l’admiration et tout le respect que j’ai pour toi …

Alain Hiot – février 2015