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THE MARSHALS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 10 février 2015
 

AYMF Session
(Freemount Records – 2014)  
Durée 36’09 – 7 Titres

http://www.freemountrecords.com/
              
Ils descendent directement d’une lignée d’artistes dans laquelle on remarque les Black Keys, les White Stripes et autres Left Lane Cruiser et ce n’est pas un hasard si la musique proposée par The Marshals semble tout droit issue d’une période lointaine qui nous ramène du côté des années 60/70, un côté vintage que le trio revendique en poussant la plaisanterie jusqu’à livrer cette nouvelle tartine sur une cassette à ceux qui sont encore équipés pour les écouter. Installés dans leur distillerie clandestine où ils brassent leurs notes pour en arriver à une mixture digne du moonshine faite de blues et de rock, Julien Robalet aux guitares et au chant, Laurent Siguret aux harmonicas et Thomas Duchezeau à la batterie nous dévoilent un troisième opus de sept titres dont six originaux et partent à tombeaux ouverts sur une route où les grosses cylindrées sont américaines, forcément, et où l’inspiration ne l’est pas moins avec de solides fondations construites sur du classic rock et des arrangements bruts de pomme qui nous transportent des bayous de Louisiane jusqu’au Texas en longeant soigneusement les rives du Mississippi pour y trouver non seulement un son mais aussi une saveur. Prenez la puissance du rock, le grain du blues et les cachets du rhythm’n’blues, secouez le tout vigoureusement et offrez-lui un enregistrement plein de feeling, de fun et de spontanéité et vous voilà avec une galette dans le genre de cette « AYMF Session » qui papillonne avec autant de talent d’un « Oh Baby » à un « Someday » en passant non seulement par des gâteries comme « Sugar » ou « Slave » mais aussi et avec un sacré brio par une relecture du « Crosstown Traffic » de Jimi Hendrix plus vraie que nature. Si vous installez The Marshals dans le Delta avec leur son à la fois crade et puissant, ils ne feront pas tache dans le paysage, c’est certain, mais tant qu’à faire, on va essayer de se les garder bien au chaud chez nous pour essayer de profiter un maximum de cette musique qui sent bon le Sud des USA, mais à la sauce française !