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PAT KEBRA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 09 février 2015
 

Electrosensible  
(Rue Stendhal – 2015)  
Durée 43’12 – 13 Titres

http://www.patkebra.com/   
              
Il y a une vie après Oberkampf et ça, Pat Kebra l’a compris depuis quelques albums déjà puisque c’est sous son propre nom qu’il évolue depuis 2010, tournant plus que de raison depuis cette date et se produisant dans des lieux tellement improbables qu’il est parvenu à conquérir de nouveaux fans … Las de trois ans passés sur la route et de près de 75.000 kilomètres parcourus avec son ancien groupe, le guitariste et chanteur s’est finalement accordé un petit semestre de break et en a profité pour composer de nouveaux titres, treize en tout, de quoi enregistrer un nouvel album qui verra officiellement le jour fin février mais que l’on entend déjà sur certaines radios ! Pour l’accompagner dans l’aventure « Electrosensible », il aura fallu pas moins de trois bassistes, Christophe Saunière, Buck Dali et Loulou, et autant de batteurs avec Nirox, Patrick Lemarchand et là encore Christophe Saunière passé pour l’occasion des cordes aux fûts. Entre punk, rock alternatif et chanson rock, Pat Kebra nous délivre ainsi une galette très personnelle et pleine de relief, une de celles qui font remuer la tête en rythme et qui invitent à battre du pied pour accompagner le mouvement. Moins violent mais tout aussi puissant, Pat Kebra trempe une fois encore sa plume dans le sang et signe seul pas moins de douze des morceaux, cédant juste à l’appel de la collaboration et au passage du duo avec Manu, l’ex-Dolly avec laquelle il se lance sans retenue dans « Penser à demain ». La fée électricité reste bien présente sur « Electrosensible » et si les riffs sont de temps en temps moins tranchants qu’auparavant, le poids des mots et de l’engagement n’en est pas pour autant amoindri, Pat Kebra nous offrant en guise de cadeau de bienvenue des titres comme « Confidences », « Fleurs fanées », « Inégalités » ou encore « Guerrier de la vision » et concluant même l’ouvrage par un superbe hommage autobiographique avec « Oberkampf », un titre qui démontre si besoin en était que l’artiste ne renie pas son passé et que mieux encore, il n’a rien perdu de sa fougue de l’époque. Que la lumière soit …