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JOE LOUIS WALKER pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 24 janvier 2015
 

Hornet’s nest
(Alligator Records – 2014)  
Durée 51’14 – 12 Titres

http://www.joelouiswalker.com  
              
Il fait partie de ces artistes qui ont su insuffler une bonne dose de renouveau au blues dans les années 80 et ce n’est pas sans raison qu’on le compare souvent à des pointures comme Robert Cray ou Lucky Peterson, Joe Louis Walker ayant pour sa part fait le choix de rester fidèle aux structures traditionnelles du blues sur lesquelles il parvient à imposer sa marque de fabrique grâce à une guitare des plus inspirées et à une voix qui colle on ne peut mieux au genre. Plus d’une vingtaine d’albums à sa discographie auront fini par installer l’artiste en bonne place au Blues Hall Of Fame et à lui faire rejoindre l’écurie Alligator Records pour un premier opus en 2012 puis pour ce nouvel effort paru début 2014, « Hornet’s Nest », sur lequel Joe Louis Walker laisse libre cours à ses diverses influences majeures, le blues bien évidemment, mais aussi le rock et le gospel où il a fait ses premières armes. Soutenu par la guitare de Rob McNelley, les claviers de Reese Wynans, la basse de Tommy MacDonald et la batterie de Tom Hambridge, Walker laisse filer ses doigts sur le manche et nous gratifie de solo de folie, mais pas à la manière des guitar heroes diarrhéiques puisqu’il n’oublie jamais de joindre l’utile à l’agréable en saupoudrant le tout d’un bonne grosse dose de feeling et de fun. Au royaume des guitaristes de légende, Joe Louis Walker figure en bonne place pas très loin du trône et nous le rappelle à chaque instant à grand renfort de titres comme « Hornet’s Nest » ou « Not In Kansas Anymore » qui regardent sans se cacher vers le blues-rock voire même vers le hard blues mais sans pour autant renoncer à des choses plus sensuelles comme la superbe cover de « Don’t Let Go » est ses chœurs gospel voire même la relecture aux frontières de la pop du « Ride On, Baby » des Stones ou encore les trésors de slide qui portent le splendide « I’m Gonna Walk Outside » et le très soul « Keep The Faith » qui referme l’ouvrage. Du blues, du rock, des guitares qui chantent, qui pleurent ou qui hurlent avec toujours autant de talent … Voilà un sexagénaire bien tassé qui, loin de penser à prendre sa retraite, travaille d’arrache-pied pour le plus grand bonheur de ses fans ! Que demander de plus ?