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DRY CAN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 21 janvier 2015
 

Meanwhile
(Autoproduction – 2014) 
Durée 48’57 – 14 Titres

http://www.drycanmusic.com    
             
Ils avaient quelque peu disparu des écrans radar après la sortie de leur premier album en 2007 et pourtant, Dry Can qui avait alors été encensé par la critique n’était pas très loin puisque les plus assidus ont eu tout le loisir de croiser le quartet yvelinois dans les plus belles salles du département mais aussi plus loin puisque de Glaz’art au Divan du Monde, le groupe s’est offert quelques beaux festivals dans le Nord et en Belgique. Soutenus par la Grosse Radio qui a à sa manière contribué à leur retour dans les bacs et sur les planches, Anne Lupieri et Olivier Abinum au chant et aux guitares, Olivier Crescence à la basse et Pascal Desmet à la batterie ont finalement repris le chemin des studios et ont fait évoluer leur style sans pour autant renier l’héritage de « Something Like That… » mais en lui apportant de nouvelles influences qui font tirer le versant grunge le plus naturel de Dry Can vers d’autres couleurs plus alternatives voir tout simplement plus rock, ni plus, ni moins. Quelque part entre Pearl Jam, Soundgarden, les Smashing Pumpkins, Jeff Buckley et Ben Harper, les Franciliens se sont mis en quatre pour en arriver à proposer une musique non seulement originale mais aussi particulièrement aboutie, dévoilant à l’automne dernier ce « Meanwhile » qui fait tomber directement tous les regrets d’avoir dû attendre tant de temps avant de retrouver cette association subtile et quelque peu indécente de voix qui se mélangent et qui se caressent en même temps qu’elles se répondent pour donner naissance à des compos aguicheuses, mais toujours dans le bon sens du terme. Les guitares partent plus souvent qu’à leur tour vers le côté le plus gras du son, entre stoner et grunge avec en prime une pointe non négligeable de metal mais aussi de folk, et Dry Can en profite pour nous balancer sans sourciller un seul instant des pépites comme « Path », « Something Beautiful », « Wasted », « Blue Horizons » ou encore « Away » que l’on se prend à aimer instantanément tant elles sont pleines d’inspiration. Si vous aviez aimé ce que Dry Can avait fait jusqu’alors, vous allez adorer « Meanwhile », c’est certain !