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TOMMY CASTRO AND THE PAINKILLERS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 22 janvier 2015
 

The devil you know
(Alligator Records – 2014)  
Durée 52’03 – 13 Titres

http://tommycastro.com/   
              
Il est né en Californie en 1955 mais c’est au travers d’artistes venus d’Angleterre comme Eric Clapton et les Rolling Stones qu’il a fait connaissance avec le blues, se tournant plus tard vers les racines américaines du genre en se rapprochant d’Elmore James, de Muddy Waters, d’Albert King et bien évidemment de B.B. King. Devenu un des artistes majeurs du blues contemporain, Tommy Castro a enregistré une quinzaine d’albums depuis le milieu des années 90, rejoignant l’écurie Alligator Records à partir de 2009 et remportant l’année suivante pas moins de quatre Blues Music Awards dont celui très convoité du « B.B. King Entertainer of the Year ». Guitariste prolixe, chanteur convaincant, compositeur inspiré, Tommy Castro est très régulièrement acclamé par la chronique pour ses albums mais aussi pour ses concerts et ce dernier opus en date co-écrit avec Bonnie Hayes qui avait déjà travaillé aux côtés du guitariste sur « Hard Believer », son morceau couronné dans la catégorie blues de l’International Songwriting Competition en 2012, n’est pas en reste puisque Tomy Castro et ses Painkillers, James Pace aux claviers, Randy McDonald à la basse et Byron Cage à la batterie, ont une fois encore réussi à donner le meilleur d’eux-mêmes sur « The Devil You Know », un véritable modèle de blues comme on aimerait en voir plus souvent ! Des détours par des morceaux où l’on sent poindre la soul, le funk, le rock et le rhythm’n’blues, des invités prestigieux parmi lesquels on citera entre autres Tasha Taylor, Tab Benoit, les Holmes Brothers, Marcia Ball ou encore Samantha Fish, un tracklisting soigneusement partagé entre des compositions très réussies et des reprises intéressantes comme « The Whale Have Swallowed Me » composé par JB Lenoir, le « Keep On Smilin’ » des Wet Willie ou encore le « Mojo Hannah » d’André Williams, on a beau retourner les treize titres dans tous les sens et les observer sous toutes leurs coutures, absolument rien ne pêche tout au long d’un « Devil You Know » auquel l’artiste semble clairement avoir vendu son âme en échange d’une certaine forme de perfection … Difficile de ne pas lui pardonner cet écart de conduite quand on voit le résultat !