Ecrit par Fred Delforge |
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lundi, 19 janvier 2015
Live nude girls
(Autoproduction
– 2014)
Durée
12’37 – 4 Titres
http://ring.garagebluesrock.free.fr
Il a été atteint par le virus du punk rock au
début des eighties en découvrant The Clash et
c’est tout naturellement dans le même registre
qu’il prendra part à la création de son
premier groupe une dizaine d’années plus tard,
s’installant à la batterie pour accompagner Les
Bannis au Gibus … Attiré par la production, Ring
créera ensuite son home studio et s’installera un
temps dans un registre electro-dub pour finalement revenir au rock pur
et dur avec Elvince, la formation qui le ramènera vers la
guitare mais aussi vers la scène, un terrain de jeu
qu’il apprécie par-dessus tout. De cette
expérience naitra bientôt l’envie de
passer à autre chose et de se produire en one man band, un
format pas toujours évident que Ring maitrise pourtant
plutôt bien grâce à un sens
très poussé du Do It Yourself et à un
véritable talent de compositeur doublé de
très belles aptitudes d’interprète. La
guitare sale juste ce qu’il faut, la voix à la
fois rugueuse et déterminée, Ring nous
décoche ainsi ses premières flèches
avec cet EP qui n’a d’artisanal que la
méthode et qui se pare d’un son digne de ce nom et
d’une production à la hauteur de ses ambitions !
Les boites à rythmes de l’enregistrement assurent
un rendu optimal que l’artiste compte bien abandonner
à la scène en s’accompagnant
lui-même d’un set de percus et de quelques effets
bien choisis pour donner encore plus de grain et de relief à
des titres qui fleurent bon le garage band et qui se
métissent même de temps à autres de
quelques relents entre punk et stoner pas
désagréables du tout. Quelque part entre Daniel
Darc et The Clash mais aussi entre Johnny Cash et The Cure, Ring
parvient à trouver une place de choix où il ne
lui reste plus qu’à déposer ses
« Back In Love », « She Kissed Me Wild
», « I Walk Alone » et « Lonely
Town » pour que le public se serve et se régale
d’un son qui s’inspire autant de San Francisco que
de Nashville, de Londres, de Chicago ou encore de Seattle …
Emmenez le à Camden, il vous jouera du punk old school,
accompagnez le dans le Mississippi, il vous fera le coup du delta blues
bien gras et bien poussiéreux ! En bon
caméléon artistique, Ring réussit
à se fondre dans tous les paysages musicaux et
c’est aussi ce qui rend sa musique encore plus passionnante
…
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