Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil arrow Chroniques CD's arrow THE HOLMES BROTHERS

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

THE HOLMES BROTHERS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 10 janvier 2015
 

Brotherhood
(Alligator Records – 2014)  
Durée 53’53 – 14 Titres

http://www.theholmesbrothers.com    
              
Ils prêchent leur bonne parole du blues, du gospel, de la soul, du rock et du rhythm’n’blues depuis plus de trois décennies et si seulement deux des membres sont réellement frères, c’est par l’esprit que le batteur Popsy Dixon appartient à la famille des Holmes Brothers au même titre que Wendell aux guitares et Sherman à la basse. Si l’on ajoute à cette complicité quasi-fraternelle trois voix qui se complètent à merveille et qui évoluent sur une très large palette allant du falsetto au ténor en passant par le baryton et une inspiration de tous les instant qui pousse les Holmes Brothers à donner le meilleur d’eux-mêmes, on comprend aisément qu’ils aient rejoint le prestigieux label Alligator Records depuis 2001 et qu’ils aient finalement décidé de présenter en 2014 leur album le plus blues, « Brotherhood », un opus produit par Glenn Patscha, Chris Bruce et Hector Castillo. Huit titres originaux et pas moins de six reprises, on en passe par différentes couleurs mais aussi par des harmonies vocales particulièrement travaillées pour un résultat qui se veut parfaitement équilibré avec des compositions remarquables comme « Stayed At The Party » ou  « Passing Through » et des relectures de standards comme « My Kind Of Girl », un des monuments de William Bell et de Stax, ou encore du traditionnel « Amazing Grace » avec lequel le trio parvient encore et toujours à nous surprendre avec une intro digne du Muppets Show, quand bien même on pensait avoir fait le tour de cet hymne religieux depuis bien longtemps. Quelques guests parmi lesquels Felicia Holmes, la fille de Wendell venue poser sa voix sur « Loving You From Afar », et des détours presque obligés par des blues basiques mais somme toute assez bien réussis et nous voilà avec un bon album, le onzième des Holmes Brothers, qui parvient à ramener dans son giron avec beaucoup d’intelligence les adeptes des samedi soirs au juke joint et les fidèles de la messe du dimanche matin … A noter qu’en Virginie dont le groupe est originaire et dans tout le Sud des Etats Unis, ces deux types de public ne font souvent qu’un, ce qui n’est pas pour nous déplaire d’ailleurs tant l’attitude fait preuve de beaucoup d’ouverture d’esprit !