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ROPOPOROSE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 07 janvier 2015
 

Elephant love
(Yotanka – Differ-Ant – 2014)  
Durée 48’13 – 10 Titres

http://ropoporose.com              

Ils sont frère et sœur et n’atteignent pas à eux deux réunis les quarante ans, autant dire que Pauline et Romain sont en plein dans l’âge où le génie créatif est à son apogée et qu’ils s’attachent à chaque instant à le prouver sur un premier album né non pas par accident mais bel et bien par dépit, les deux jeunes gens se montrant tellement incapables de reprendre décemment les chansons de leurs idoles qu’ils finirent par se décider à en créer de nouvelles. Ropoporose était né et c’est en se partageant le chant, les guitares, les percussions et les claviers et en usant de quelques artifices techniques que les deux jeunes gens se sont lancés dans l’écriture de cette œuvre aux accents partagés entre post-rock, indie-pop et rock alternatif, autant dire que définir le genre sur le papier n’est pas chose facile. Pour la fratrie du Loir et Cher, l’idée était avant tout d’extérioriser des sensations et de les traduire au travers de sons hétéroclites qui, s’ils n’en appellent pas à une longue expérience de la vie, se teintent déjà de quelques nuances qui en disent long sur là où elle devrait conduire les Ropoporose. Descendants plus ou moins naturels des Arcade Fire et autres Sonic Youth, Pauline et Romain ne perdent pas leur temps à essayer de marcher dans les ornières ouvertes par leurs aînés mais s’attachent au contraire à creuser leurs propres sillons au travers d’une musique composée dans l’intimité d’une chambre d’adolescent et enregistrée quelque part entre la cave et la cuisine chez des voisins pas très loin de Vendôme … Loin des grosses productions trop souvent superficielles, Ropoporose a ainsi mis le paquet sur le contenu et n’a pas hésité à nous proposer dix titres empreints d’urgence pour faire de cet « Elephant Love » un album dont on se souvient dès qu’on y a posé une oreille, un effort qui se démarque du reste de la production non seulement par un artwork signé Céline Delumeau mais aussi et surtout par des titres comme « Day Of May », « Moïra », « Empty-Headed » ou encore « My God » qui n’en finissent plus de laisser des traces dans les esprits au fur et à mesure qu’ils tournent dans la platine … A surveiller dans les bacs pour une sortie à la fin janvier !