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6:33 pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 06 janvier 2015
 

Deadly scenes
(Kaotoxin Records – 2014)  
Durée 54’09 – 9 Titres

http://www.633theband.com/
https://www.facebook.com/6h33official               

La comparaison qui revient de manière récurrente dès lors qu’on se penche sur un album des Parisiens de 6:33 est celle faite avec Devin Townsend et il faut bien reconnaitre qu’il y a à chaque fois matière à argumenter dans ce sens, cette troisième livraison du groupe depuis 2011 n’étant pas celle qui infirmera la légende, loin de là ! Ajoutez leur des influences qui nous ramènent du côté de Faith No More et de Carnival In Coal et la messe n’est pas loin d’être dite, Rorschach au chant, Niko aux guitares, S.A.D. à la basse et Howahkan Ituha et # aux claviers et machines s’efforçant de proposer une musique qui n’hésites pas à passer du metal le plus extrême à la mélodie la plus soignée tout en mettant à chaque instant l’accent sur le côté le plus expérimental et même le plus dansant de la chose. Ahurissant d’ingéniosité et bouillonnant de créativité, ce troisième volet des aventures de 6:33 n’est pas une fois encore sans surprendre le chaland et c’est en se faisant un malin plaisir de nous déstabiliser à chaque instant que le groupe y va de ses compos qui nous entrainent dans un univers cinématographique où l’on croise aussi bien Tim Burton que George Lucas, et la liste est loin d’être exhaustive. En prenant son public à contrepied à chaque instant, le combo parvient à le tenir en haleine et à lui faire payer cash la moindre de ses idées, aussi folle soit elle, lui livrant en pâture et pendant près d’une heure des titres comme « Ego Fandango », « I’m A Nerd », « Black Widow » ou « Lazy Boy » qui flirtent avec la vitesse de la lumière avant de le contraindre à mettre un genou à terre pour lui prêter allégeance avant même la fin d’un tittle track long de plus de treize minutes qui finit de confirmer à celui qui osait encore en douter que ces gars-là sont des illuminés notoires, mais dans le bon sens du terme. Il y a un petit quelque chose de Lewis Carroll mais de Tolkien dans ce que propose 6:33 et c’est ça aussi qui fait son charme … Si tous les noms cités plus haut vous captivent, foncez, vous ne serez absolument pas déçu !