Ecrit par Fred Delforge |
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lundi, 05 janvier 2015
Leviathanima
(Autoproduction
– 2014)
Durée
52’25 – 10 Titres
http://www.beyondthestyx.com
Formation tourangelle arrivée de nulle part à la
fin de l’année 2011, Beyond The Styx est une sorte
d’ovni qui se revendique du metal hardcore mais qui
n’en renonce pas pour autant à mettre dans sa
musique des sonorités malsaines pour ne pas dire
maléfiques qui flirtent plus souvent
qu’à leur tour avec le chaos absolu. Trois
tournées et une cinquantaine de concerts plus tard, le
groupe a joué dans pas moins de cinq pays et
partagé la scène avec Hacride, Tagada Jones,
Ultra Vomit, Vulcain ou encore Zuul FX et c’est avec un line
up quelque peu modifié qu’il déboule
avec un premier album ahurissant de puissance et de fougue, une
rondelle enregistrée au Dome Studio et mixée au
Basement Recording Studio, le groupe mettant au passage ses pas dans
ceux de Kronos, de T.A.N.K. ou de Liferuiner qui étaient eux
aussi passés par là auparavant. Puissant et
oppressant, « Leviathanima » n’est pas un
album à glisser dans toute les platines et si son
côté malsain fera sans doute fuir les plus
délicats, c’est ce même
côté qui attirera les amateurs de musiques
extrêmes qui apprécieront à coup sur
les breaks, les tourbillons et autres remous qui se dégagent
naturellement de titres aux noms au moins aussi barrés que
les sons qu’ils proposent, on citera juste pour
l’exemple « Autop6gorgones », «
Respice Finem » ou encore « Ody55eu5 ».
Un pied dans la mythologie et un autre dans le troisième
millénaire, Beyond The Styx continue son chemin à
sa manière, sans vraiment se soucier de ce que le public
pensera de lui, mais c’est aussi en faisant de la sorte
qu’il gagne durablement la sympathie de fans qui, au Fil des
ans, sont de plus en plus nombreux à le soutenir. Ames
sensibles, mieux vaut s’abstenir quand même
…
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