Ecrit par Fred Delforge |
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lundi, 29 décembre 2014
The ultimate tribute
(UDR – 2014)
Durée
52’15 – 11 Titres
http://www.randyrhoads.us
Compositeur inspiré et musicien de génie, Randy
Rhoads n’aura vécu qu’un quart de
siècle mais avant de trouver la mort dans un accident
d’avion en 1982, il aura eu le temps de marquer
l’histoire du rock et du hard rock en contribuant
à la grandeur de Quiet Riot et du Ozzy Osbourne Band pour
qui il a accouché de quelques riffs toujours
d’actualité de nos jours. Cité comme
une influence majeure par nombre de ses pairs, le guitariste
à la Flying V noire et blanche a en effet laissé
une empreinte forte sur son époque en composant les titres
de deux des albums parmi les plus appréciés de
l’ex-Black Sabbath, « Blizzard Of Oz » et
« Diary Of A Madman », et il n’est pas
rare aujourd’hui encore de croiser des fans arborant
fièrement des T-Shirts à son effigie lors des
grands rassemblements dédiés à un
genre dont il restera éternellement un des musiciens les
plus appréciés. L’idée
même de lui consacrer cet « Ultimate Tribute
» allait naturellement de soi et il n’y a
franchement rien de très étonnant à
constater que le gratin de la scène s’est
prêté de bon gré à
l’exercice puisque l’on retrouve parmi les
participants des pointures voire même des monstres
sacrés tels que Serj Tankian, Rudy Sarzo, Vinny Appice, Tim
‘Ripper’ Owens, Chuck Billy, George Lynch, Gus G,
Bruce Kullick, Doug Aldrich, Dweezil Zappa et tellement
d’autres encore qu’en dresser la liste exhaustive
deviendrait vite fastidieux ! On se reprend donc pour la
postérité quelques-unes des pièces
maitresses de cet Immortal Randy Rhoads avec certes un poil
d’émotion mais aussi et surtout avec une pointe de
nostalgie qui nous ramène vers un temps lointain
où les platines résonnaient au son des
« Crazy Train », des « Mr Crowley
», des « I Don’t Know », des
« Goodbye To Romance », des « Suicide
Solution » et bien évidemment des «
Flying High Again » … N’est pas Ozzy qui
veut et si Owens qui tient le micro sur la majeure partie des titres ne
parvient jamais vraiment à faire oublier le Madman, il fait
bien plus que de la figuration et entre de fort belle
manière dans un répertoire qui tout bien
pesé lui sied plutôt bien. Et pour ce qui est des
si fabuleux riffs de Randy Rhoads, les retrouver sous le
médiator de si grands artificiers ne sera de toute
façon pas pour déplaire aux amateurs de hard rock
! Sortie mondiale en mars 2015 …
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