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FOREIGN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 25 décembre 2014
 

The symphony of the wandering jew – Part 1
(Autoproduction – 2014)  
Durée 72’20 – 13 Titres

https://foreignrockopera.bandcamp.com             

Cela faisait quinze ans que ce projet lui trottait dans la tête et il aura su prendre le temps nécessaire pour en arriver à une œuvre aussi documentée historiquement que fouillée musicalement, le chanteur et pianiste Ivan Jacquin ayant finalement livré cet automne la première des trois parties de son triptyque racontant sur fond d’opéra rock/metal le mythe du Juif Errant, personnage maudit par Jésus et condamné à l’immortalité pour lui avoir refusé un peu d’eau sur le chemin de sa crucifixion … Plus de deux millénaires d’errance plus tard, voilà enfin le paria qui trouve un endroit où se poser un moment grâce à un artiste et à un projet créé pour l’occasion, Foreign se voulant la réunion très large de chanteurs et de musiciens venus d’horizons divers pour apporter à l’édifice des cachets allant du rock progressif au metal en passant par la pop, la musique celtique, l’electro ou encore la musique classique. Absolument pas galvaudée, l’appellation opéra trouve sa véritable dimension dans « The Symphony Of The Wandering Jew » avec une incroyable distribution des rôles aux divers personnages mais aussi avec l’utilisation d’instruments traditionnels comme la flûte, le dulcimer, l’accordéon ou encore les violons et autres violoncelles. Portée par une chorale d’une quinzaine de voix mais aussi par pas moins de onze chanteurs, l’œuvre traverse les temps à sa manière et nous invite à la découverte de morceaux aux accents changeants mais aux textes toujours très travaillés pour en arriver à un résultat d’ensemble qui force irrévocablement le respect tant des pièces comme « The Running », « The Quest », « By The Sea » ou encore « The Worst Pain Ever Felt » se montrent capables de tenir l’auditeur en haleine et de l’emmener vers « Medeïvel », le morceau de clôture qui ouvre en grand la porte vers une suite qui, on l’espère, saura se montrer à la hauteur ce cette mise en bouche des plus enivrantes. En faisant le pari de renoncer à la grosse artillerie qui caractérise les productions metal symphoniques actuelles, Foreign a finalement trouvé la voie de la spontanéité mais aussi de la singularité et ça ne fait que rendre cette première partie encore plus attirante. Pas une seconde à perdre, voilà un album qu’il faut à tout prix se procurer d’urgence !