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MARCIA BALL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 10 décembre 2014
 

The tatooed lady and the alligator man
(Alligator Records – 2014)  
Durée 43’16 – 12 Titres

http://www.marciaball.com             

Elle est née au Texas mais a grandi en Louisiane et ça se ressent forcément dans sa musique, Marcia Ball ayant à cœur de mettre dans ses compositions toute une passion pour le blues des bayous, cette musique à la fois festive et empreinte de tradition dans laquelle on retrouve bien entendu des cuivres pleins de subtilité mais aussi une pointe de zydeco et une autre de swamp, le tout délicatement arrosé de jump et de swing pour que le jambalaya soit encore plus épicé. Ceux qui ont croisé la diva sur scène ne s’y trompent pas, ce véritable tourbillon musical nous réserve à chaque fois des prestations chaudes et explosives, et ce ne sont pas les titres de ce dernier effort en date, « The Tatooed Lady And The Alligator Man », qui viendront modifier la donne de quelconque façon puisque son contenu est particulièrement bien équilibré avec une part de blues ballades aux profonds accents du Sud, quelques pépites de Texas Blues et au moins autant de détails rapportés de la soul, du jazz, du blues et même du rock. Accompagnée par des ténors du genre parmi lesquels on remarque entre autres Delbert McClinton and Terrance Simien mais aussi le producteur Tom Hambridge, Marcia Ball qui brille autant au piano qu’au chant et qui n’est plus à une nomination aux Grammy Awards près s’en remet entièrement au pouvoir aphrodisiaque de ses compositions mais aussi à un band qui n’en finit plus d’emmener le tout vers le haut. Pleins de vigueur, de fougue, de sensualité ou tout simplement de groove, des titres comme « Clean My House », « The Squeeze Is On », « Human Kindness », « Can’t Blame Nobody But Myself » » ou « Get You A Woman » pétillent dans la platine comme autant de petites étincelles porteuses d’un blues qui se promène sans aucune arrière-pensée de New Orleans jusqu’à Austin et qui n’hésite jamais à prendre le meilleur des influences de ces deux villes voire même à le mélanger pour donner à la musique de Marcia Ball ce petit côté luxueux et intemporel qui l’a conduit un jour de 1999 à aller se produire à la Maison Blanche aux côtés de Della Reese et B.B. King. Toujours aussi énergique et resplendissante de charme, la jeune sexagénaire prouve par l’exemple avec « The Tatooed Lady And The Alligatorman » que le blues est loin d’être une musique triste et cafardeuse comme certains s’entêtent encore à le présenter …