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ELVIN BISHOP pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 08 décembre 2014
 

Can’t even do wrong right
(Alligator Records – 2014)  
Durée 39’45 – 10 Titres

http://www.elvinbishopmusic.com            

Il a commencé sa carrière artistique professionnelle en 1962 en se produisant aux côtés de Junior Wells et depuis tout ce temps, Elvin Bishop a croisé tout ce que le musique en général et le blues en particulier compte d’important, partageant la scène avec Buddy Guy, BB King, Jimi Hendrix, Eric Clapton ou encore Paul Butterfield et finissant par se lancer dans une carrière solo qui le conduira à enregistrer quelques albums majeurs de l’histoire du blues et même à faire un carton en 1975 avec « Fooled Around And Fell In Love » qui atteindra la troisième place des charts américains. Quelques collaborations pour le cinéma et une traversée du désert longue de sept ans finiront par remettre Elvin Bishop en selle et c’est plus déterminé que jamais que le guitariste doublé d’un superbe singer songwriter revenait à ses premières amours à la fin des eighties en proposant au public un blues de fort belle facture, une musique qui dorénavant ne le quitte plus et qui est une fois encore à l’honneur sur « Can’t Ever Do Wrong Right » où il place pas moins de cinq titres originaux dont l’excellent « Let Your Woman Have Her Way » sur lequel il cède le chant lead à Mickey Thomas, ancien chanteur de Jefferson Starship qui ne l’avait plus rejoint sur un enregistrement depuis le fameux « Fooled Around And Fell In Love ». Vous ajoutez à toutes ces bonnes choses des riffs tirés à quatre épingle, un sens du groove impeccable, la présence de Charlie Musselwhite sur deux titres, « Old School » et « No More Doggin’ », des interprétations plus que séduisantes de « Blues With A Feeling » et « Bo Weevil » et même une phénoménale relecture instrumentale du « Honest I Do » de Jimmy Reed et vous voilà avec un de ces albums qu’il est difficile voire carrément impossible de sortir de la platine tant ils caractérisent parfaitement la quintessence du blues. Arrivé à un âge où certains pensent depuis longtemps à la retraite, Elvin Bishop nous offre un album qui en dit long sur toutes les bonnes choses qu’il a encore à proposer ! Que la lumière soit …