Ecrit par Fred Delforge |
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lundi, 08 décembre 2014
The after-effect
(Metal Mind Records
– 2014)
Durée
47’07 – 10 Titres
http://www.osadavida.art.pl
Formation incontournable de la scène rock polonaise, Osada
Vida s’affiche ouvertement comme un des descendants
légitime de modèles tels que Porcupine Tree, Pain
Of Salvation ou encore Yes et ne manque jamais une occasion de le
prouver, que ce soit au travers de ses quatre albums parus entre 2006
et 2013 ou encore de son DVD live enregistré en 2011.
Après quelques changements de line up majeurs entre 2012 et
2014, Osada Vida semble s’être
aujourd’hui stabilisé autour de son nouveau
chanteur, Marek Majewski, mais aussi de deux autres nouveaux arrivants,
Jan Mitoraj aux guitares et Marek Romanowski à la batterie,
qui viennent renforcer une structure où subsistent Rafal
Paluszek aux claviers et Lukasz Liziak à la basse.
Imaginé comme la suite logique de « Particles
», son prédécesseur, « The
After-Effect » a joué la carte de la
simplicité sans pour autant se laisser aller au
dépouillement musical et si la dizaine de titres se veut
plus directe, plus accessible, les sonorités n’en
restent pas moins empreintes d’une démarche
très progressive qui ne cède pas pour autant aux
longues tirades instrumentales pour au contraire aller droit
à l’essentiel et se concentrer sur les
capacités impressionnantes d’un vocaliste dont
chaque facette est utilisée au mieux.
Régulièrement programmé sur les plus
grands festivals de prog d’Europe et d’ailleurs,
Osada Vida ne manquera pas encore de briller lors de ses prochaines
apparitions avec des titres comme « King Of Isolation
», « Lies », « Losing Breath
» ou encore l’épique « No One
Left To Blame ». Avec un travail tout particulier sur les
rythmes et sur la mélodie mais aussi avec l’apport
substantiel d’un quatuor à cordes, les Polonais
s’offrent un album qui confirme tout le bien que
l’on pensait d’eux. « The After-Effect
» est sans le moindre doute l’ouvrage qui finira de
faire entrer Osada Vida dans le monde des grands du rock progressif et
rien n’est plus mérité tant
l’effort est abouti, que ce soit en terme de composition ou
en terme de production.
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