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KOTO BRAWA & THE WAKMAN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 04 décembre 2014
 

Gueïnto
(Kafoundé Production – Socadisc – 2014)  
Durée 49’43 – 13 Titres

http://www.kotobrawa.com         

Il s’est fait connaître du public avec la sortie de son premier album en 2007 et c’est en s’installant dès cette période en France que Koto Brawa a commencé à collectionner les expériences musicales avec des artistes comme Gasandji, Ryoko Nuruki ou encore Andra Kouyaté, multipliant les concerts en Afrique mais aussi dans toute l’Europe et se voyant récompensé de divers prix qui l’encourageront à persévérer. Chanteur et percussionniste, l’artiste mélange aujourd’hui dans sa musique les souvenirs de ses racines africaines les plus profondes avec des sonorités venues du blues, du jazz, du funk ou encore de l’electro, revenant cette année avec un nouvel album, « Gueïnto », dont la traduction littérale signifie quelque chose dans le genre de « Lève-toi et marche ». De l’Afrique à l’Europe mais aussi d’hier à aujourd’hui, Koto Brawa y mélange les sons et les couleurs mais aussi les idées, rendant hommage pour l’occasion à sa seconde fille disparue prématurément et mettant dans ses compositions une grande part de tendresse mais aussi d’humilité. Accompagné d’une liste de musiciens longue comme le bras qu’il qualifie amicalement de The Wakman (le Sorcier), Koto Brawa nous y présente des titres partagés entre finesse et groove qu’il égrène dans la platine au gré de ses rencontres, avec le claviériste Jean-Philippe Rykiel par exemple, mais aussi avec les choristes de Manu Dibango et bien entendu avec Gasandji à qui il offre le chant lead sur « Ayé Wah ». Entre rythmes tribaux, afro beat et world music, mais avec en prime des cordes, des cuivres et des guitares, on découvre des compositions pleines de saveurs épicées comme « Hélé Djo », « Koro Koto », « Tolom Pierre » ou encore « Mwon », des morceaux qui n’en finissent plus d’attirer l’attention de l’auditeur et de réveiller le côté africain qui sommeille en chacun d’entre nous, que l’on en soit conscient ou qu’on l’ignore. Dans tous les bons bacs depuis la fin novembre !