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ELECTRIC WIZARD pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 29 novembre 2014
 

Time to die
(Spinefarm Records – 2014)  
Durée 65’30 – 9 Titres

http://www.electricfuckinwizard.com       

Après deux décennies entières passées sur la scène metal européenne, Electric Wizard fait aujourd’hui partie des valeurs sures du doom, un style que les Anglais accueillis l’été dernier sur les planches du Hellfest ont toujours pris soin de panacher de quelques colorations venues du sludge ou encore du stoner. Difficile de passer à côté pour les adeptes des musiques extrêmes, d’autant que le groupe a publié pas moins de sept albums depuis sa première rondelle éponyme en 2005, et le tout avec une régularité de ton et de timing en plus, Jus Oborn au chant et aux guitares et Liz Buckingham aux guitares revenant cette fois en compagnie de Mark Greening à la batterie et Count Orlof à la basse, un nouvelle équipe de furieuses et furieux prête à tout pour offrir à ses fans une musique dans laquelle la lourdeur n’a d’autre compagne que la déstructuration. A la fois torturées, triturées, hallucinées et éthérées, les nouvelles compos de ce huitième opus d’Electric Wizard n’ont pas grand-chose à ajouter à leurs propres arguments pour convaincre le commun des mortels d’une fin qui n’a jamais été aussi proche, sur le papier tout au moins puisque dans la vie de tous les jours, le combo n’affiche aucunement une volonté de se ranger des amplis. Dans un enchevêtrement de notes, de saturations, de distorsion et d’effets en tous genres, « Time To Die » se la joue à la manière de l’apocalypse et nous entraine dans des titres où il est question, comme toujours, de drogue, de mort et de catastrophes en tous genres. A la manière d’un gros bourdon qui finirait presque par nous le donner tellement il fait des rotations répétées dans la platine, « Time To Die » accentue les répétitions et autres redites sur des titres pour le moins hypnotiques comme « Incense For The Damned », « Destroy Those Who Love God », « Funeral Of Your Mind » et autres « Lucifer’s Slaves » mais aussi sur l’épique et insupportable de lourdeur « I Am Nothing » qui, passé en boucle à Guantanamo, aurait fini de nettoyer le cerveau du plus déterminé des prisonniers. Si vous ne finissez pas par demander grâce après une grosse heure de « Time To Die », c’est sans le moindre doute parce que le doom n’a plus aucun secret pour vous … Ames sensibles, s’abstenir !