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ORGANIK TRIO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 27 novembre 2014
 

Time travellers
(Carma Prod – 2014)  
Durée 40’17 – 10 Titres

https://www.facebook.com/organiktriocontact?fref=ts
http://www.carmaprod.com        

C’est dans le son et dans l’esprit des disques du label Blue Note des sixties qu’Organik Trio a planté ses racines mais c’est au contact du rock, du blues et de la world qu’elles ont grandi et qu’elles se sont affirmées, l’association de Pascal Corriu aux guitares, Stéphane Beuvelet à la batterie et Emmanuel Beer à l’orgue Hammond et au Moog ouvrant très naturellement la voie, ne serait-ce que grâce à leurs cursus artistiques très différents et pourtant complémentaires, à des créations dans lesquelles les relents de Jimmy Smith se tapissent d’influences dans lesquelles on retrouve forcément Jeff Beck. Du jazz au rock, il y a quelques encablures qu’Organik Trio franchit sans encombre sur « Time Travellers » pour nous dévoiler des morceaux tantôt empreints d’une délicatesse folle, tantôt portés par des guitares dont la combustion semble spontanée. Parvenu à trouver un équilibre assez juste entre une batterie élégante à la Charlie Watts, un orgue Hammond plein de subtilité qui n’est pas sans rappeler Lonnie Smith et une guitare qui sait naviguer de Wes Montgommery jusqu’à Jimi Hendrix sans jamais perdre pied, Organik Trio ne se fait pas prier pour nous en mettre plein les yeux et surtout plein les oreilles tout au long d’un album bourré de détails et de bonnes vibrations, un recueil qui s’installe sur des bases franches mais qui ne s’y arrête jamais pour oser parfois prendre des risques en nous proposant des morceaux changeants et spontanés comme « An Epic Story », « Le temps des Noyaux », « Freaks », « And Slowly It Had Begun To Run » ou encore « Cuckoo’s Nest ». Bien décidés à ne pas se laisser enfermer dans un style trop étroit pour eux, les trois musiciens s’ouvrent en grand sur la musique dans ce qu’elle a de plus vaste et de plus séduisant et rien que pour ça, on est déjà sous le charme d’un groupe qui n’a pas fini de nous surprendre et de nous régaler avec ses notes finement ciselées et dorées à l’or fin. Après ça, plus personne ne pourra plus dire que le jazz le laisse insensible !