Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 26 novembre 2014
The lost album
(Blues Boulevard Records
– 2014)
Durée
48’29 – 13 Titres
http://www.robtog.com
C’est Dave Hole qui a découvert Rob Tognoni et
c’est grâce à lui que
l’Australien a pu percer en Europe et enregistrer ses quatre
premier albums avec le label Provogue avant que ce dernier ne change de
propriétaire en 2002 et ne face comprendre au guitariste
qu’il serait bien mieux pour lui d’aller voir
ailleurs si on aimait son mélange de rock et de blues
inspiré par une palette large allant de BB King à
AC/DC … Suivra donc un effort artisanal que le «
Diable de Tasmanie » vendra exclusivement lors de ses
concerts avant qu’il ne rejoigne finalement le label Blues
Boulevard Records et sorte avec lui pas moins de sept albums avec le
succès qu’on connait. Convaincant sur album,
Tognoni ne l’est pas moins à la scène
et c’est porté par la demande de ses fans
qu’il finira par convaincre Alfie Falkenbach, le boss de son
label, de ressortir enfin de manière décente
cette galette difficilement trouvable qui renferme quelques
pépites de blues rock non dénuées
d’intérêt. A
l’arrivée, on retrouve Rob Tognoni dans un effort
daté de douze ans qui ne semble pourtant pas avoir pris une
ride, que ce soit au niveau de l’énergie ou
même au niveau d’un travail de composition qui se
promène quelque part entre le classic rock et le hard blues
et qui fait la part belle à des riffs surpuissants et
à des soli inspirés pour livrer aux fans une
musique chaude et juteuse à souhait. Des boogies bien
calibrés jusqu’aux blues
particulièrement délurés, «
The Lost Album » monte très rapidement dans les
tours et pousse des rugissements dignes d’un gros V12 que
l’on emmène au plus loin de ses limites, associant
le gros ronronnement du moteur aux cliquetis récurrents des
bielles pour mettre à mal des titres en acier
trempé comme « Shakin’ The
Devil’s Hand », « Pool Shark »,
« Take A Bone From A Dawg », « Vietnam
Soldier » ou encore « Guitar Boogie Refried
». Un ultime « Black Chair »
immortalisé en live au Danemark en 1996 pour enfoncer le
clou et voilà enfin une erreur réparée
avec un vrai bon album de plus à la discographie officielle
du guitar hero australien. Rob Tognoni a déjà
booké plus d’une centaine de dates d’ici
l’automne 2015 et c’est plutôt bon signe
car il y a là matière à se
régaler sur les planches !
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