Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil arrow Chroniques CD's arrow TERRY GILLESPIE

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

TERRY GILLESPIE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 22 novembre 2014
 

Bluesoul  
(Autoproduction – 2014)  
Durée 50’32 – 13 Titres

http://www.terrygillespie.ca    

Ce chanteur, guitariste et songwriter est considéré par beaucoup de ses pairs comme le Mr. Groove canadien et il n’y a pas grand-chose de surprenant à cela quand on écoute la musique de Terry Gillespie en général et ce dernier effort en date en particulier. Natif du Canada, l’artiste a passé une partie de sa vie du côté de Detroit et y a partagé les planches dans les années 60 avec des bluesmen comme Muddy Waters, John Lee Hooker et autres Albert Collins avant de retourner faire les belles heures de la scène d’Ottawa pour finalement se mettre en retrait de la musique durant deux décennies. Revenu en grande pompe pour le troisième millénaire, Terry Gillespie n’a pas eu grand mal à retrouver son statut de grand bluesman et c’est de la façon la plus naturelle du monde que « Soulblues » s’est retrouvé classé parmi les dix meilleurs efforts de l’année 2013 dans des sélections prestigieuses parmi lesquelles on citera celle de la New York Blues and Jazz Society. A l’heure où il prépare sa prochaine venue en Europe au printemps 2015, Terry se rappelle naturellement aux bons souvenirs de ses fans sur le Vieux Continent avec un opus où sa guitare et sa voix sont secondées par les ivoires de Peter Measroch, la basse de Lyndell Montgomery et la batterie de Wayne Stoute mais aussi par des chœurs qui assurent à « Bluesoul » de superbes harmonies vocales. En treize titres dont une dizaine d’originaux, Gillespie nous transporte dans un enregistrement live plein de relief et nous y démontre par l’exemple à quel point son feeling et son groove sont irrésistibles, proposant du même coup un set bluesy en diable et explosif au possible avec à la clef des titres carrément irrésistibles comme « What Would Bo Diddley Do », « You’re Gonna Make Me Cry », « My Mama », « 16 Days » et autres « Magnolia Tree ». Avec un jeu qui papillonne très spontanément dans un style qui va JJ Cale jusqu’à Mark Knopfler, Terry Gillespie s’ouvre en grand sur le blues mais aussi sur d’autres genres frères ou cousins et donne à sa musique des cachets parfois inattendus mais toujours pleins de richesse et de saveur. Un artiste à découvrir avec autant de plaisir dans les petits clubs ou sur de grosses scènes …