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DIMONE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 15 novembre 2014
 

Bien hommé mal femmé
(Estampe – Ulysse Productions – L’Autre Distribution – 2014)  
Durée 46’29 – 11 Titres

http://www.dimonelesite.com   

Il a été chanteur des Faunes avant de se lancer dans une carrière personnelle durant les nineties et c’est en avançant à contre-courant des autres tout en évoluant dans un registre empreint de chanson à textes que Dominique Terrieu alias Dimoné nous dévoile cet automne son nouvel album, le quatrième, un effort dans lequel il s’éloigne des rivages bien trop accessibles pour naviguer en eaux troubles et nous proposer des chansons qui s’inscrivent quelque part entre Bashung, Gainsbourg, Ferré mais aussi Capdevielle. Pas de frontière, pas de limite, Dimoné est sans la moindre contestation possible un électron libre qui joue avec les mélodies mais aussi et surtout avec les mots pour nous proposer une poésie dans laquelle la franchise et la sincérité sont la réponse la plus évidente à une fausse pudeur qui pourrait parfois être tentée de s’installer. « Bien hommé mal femmé », c’est le résultat d’errances en tous genres qui conduisent l’auditeur de « Venise » à « Pas Manhattan » et qui l’incitent à être « Un homme libre », à avoir « Les idées brunes » ou encore à fredonner une « Chanson d’amour », en grande partie pour le fun mais aussi souvent pour la bonne cause. La voix interpelle et colle plutôt bien au personnage, le regard sévère et la moustache épaisse lui donnant un petit côté irascible qui s’estompe quelque peu quand on se penche plus attentivement sur des textes pleins de détails, pleins d’ondes positives. Tranchées dans le vif et présentées sans artifices, les onze nouvelles compositions de Dimoné interpellent, choque parfois, séduisent souvent, tant et si bien que l’on se plie de bon gré à la règle des « Triples axel » ou de « Maquille-moi » pour finalement se retrouver près des « Buissons serrés » avec la sensation d’avoir vécu quelque chose de fort, quelque chose d’unique. Quelque part entre réaliste et surréaliste, Dimoné avance sans trop se soucier de ce que l’on pensera de lui … C’est aussi ce qui fait son charme !