Ecrit par Fred Delforge |
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jeudi, 13 novembre 2014
Astronauts
(M&O Music
– Anticraft – 2014)
Durée
47’13 – 12 Titres
https://www.facebook.com/OfficialRedLight
Né à Marseille au début de
l’année 2007, RedLight a très
rapidement trouvé un son qui lui est propre et
s’est dès lors attaché à
proposer une musique dans laquelle le rock bien présent se
teinte tour à tour d’electro, de pop, de hip-hop
ou encore de blues. Un premier album paru en 2008 permettra au combo
d’aller se produire dans une cinquantaine de salles et de
festivals un peu partout dans l’hexagone et après
un Ep en 2010 et deux singles en 2012, le groupe emmené par
Londres au chant, Dapé aux guitares, Ned aux guitares et
claviers, Guy à la basse et Loïc à la
batterie revenait à l’horizon 2013 avec ce second
album tout en nuances et tout en énergie. Fidèle
à sa tradition, RedLight y dévoile des
compositions aux couleurs non pas différentes mais bel et
bien complémentaires, des titres dont les racines les plus
profondes sont toutes liées au rock mais dont les branches
prennent différentes directions au gré de
l’humeur du moment et des besoins de la mélodie.
Entre diversité et
homogénéité, les Phocéens
n’ont pas fait de choix trop restrictif et c’est
dans un mélange de groove, de feeling et de fun
qu’ils nous délivrent une douzaine de titres
partagés entre une énergie
omniprésente et délicatesse latente, la
réunion des deux donnant naissance à des morceaux
à très large spectre parmi lesquels on retiendra
des « Charlie Chaplin Disco Mobile », des
« Snowline », des « Fireman »
ou des « Backward Revolution » qui n’ont
pas grand mal à contribuer à la grandeur
d’un album aux allures sidérales dans lequel
absolument rien n’est à laisser sur la touche de
la première à la dernière note.
Véritable coqueluche des radios indépendantes
avec une entrée en playlist sur une centaine
d’entre elles, RedLight a également
trouvé la clef qui ouvre les portes de la presse
écrite et en ligne et il n’y a là pas
grand-chose de surprenant tant l’équilibre entre
les guitares, la rythmique et la voix est à son sommet. Il y
a des groupes qui se posent un cran au-dessus du reste de la
scène et RedLight en fait indiscutablement partie !
Qu’on se le dise …
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