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THOMAS BELHOM pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 12 novembre 2014
 

Maritima
(Ici D’Ailleurs – Differ-Ant – 2014)  
Durée 47’21 – 11 Titres

https://www.facebook.com/thomasbelhom

Percussionniste particulièrement inspiré, Thomas Belhom n’en est pas moins un multi-instrumentiste averti qui passe sans crier gare de l’accordéon à la guitare ou encore du vibraphone à l’orgue Hammond, de quoi lui offrir nombre de possibilités lorsqu’il se lance dans l’enregistrement de ses albums personnels ou encore dans des collaborations qui l’ont conduit à jouer avec Calexico, Tindersticks ou encore Lambchop … Pour son quatrième album chez Ici D’Ailleurs, le Manceau a fait le vœu de se rapprocher autant que faire se peut de l’eau en général et de la mer en particulier, une démarche qui le pousse à nous dévoiler aujourd’hui des morceaux composés au bord du Danube à Budapest mais aussi du côté de La Rochelle, Honfleur ou encore Lisbonne. Quelques complices comme Pierre Favard à l’orgue et aux guitares, Cédric Thimon au saxophone, Adrien Rodrigue au violon ou encore Kim Ohio et Xavier Plumas dont les voix rejoignent un instrument du moyen-âge joué par Jon Darwood, le nyckelharpa, et l’affaire est finalement rondement menée. « Maritima » se veut ainsi un ouvrage essentiellement instrumental sur lequel se détachent quand même quelques chansons, un de ces albums qui voyagent avec beaucoup d’imagination d’une sonorité à l’autre, passant d’un cachet oriental à un autre plus spontanément méditerranéen au gré des vagues et des remous provoqués par des instrumentation non seulement très séduisantes mais aussi et surtout parfaitement travaillées. Des incantations quasi-initiatiques de « Krayola » et de « Dusk » à la mélancolie de « Manon » et de Color » en passant par des œuvres très autobiographiques comme « Hungary », « Carnaval mou » ou « South Of Tucson », on en passe par quelques pièces maitresses qui font de « Maritima » une œuvre à part entière, mais une œuvre tellement versatile et insaisissable que l’on a besoin d’y retourner encore et encore avant de vraiment trouver la clef pour l’appréhender. Adeptes des sonorités improbables et des instruments rares, c’est un album à ne manquer sous aucun prétexte !