Ecrit par Fred Delforge |
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lundi, 10 novembre 2014
Simple life
(Cable Car Records
– 2013)
Durée
51’43 – 11 Titres
http://www.trogers.hu
Créé à Budapest en 2004, T. Rodgers
est un sextet qui évolue dans le blues et qui ne manque pas
de références puisqu’il a
déjà eu la chance d’évoluer
dans les plus beaux festivals européens au fil de la sortie
de ses quatre albums, son style plutôt éclectique
ayant été salué lors de ses
participations au Gouvy Jazz & Blues Festival en Belgique, au
Luxembourg Blues & Jazz Rallye, au Blues Rules Festival de
Crissier en Suisse, au Rootsway Blues Festival à Parme en
Italie et bien entendu au GastroBlues Festival sur ses propres terres.
Finaliste en 2008 à l’International Songwriting
Competition, le groupe a finalement participé au
4ème European Blues Challenge à Riga en 2014, y
présentant des extraits de ses diverses compositions et
notamment celles de cet album, « Simple Life », sur
lequel Ferci Kovacs au chant et aux guitares, Pal Sturmann aux
guitares, Stew Hay aux harmonicas, Zsolt Szatai à la basse,
Vince Szell à la mandoline et aux percussions et
Béla Barath à la batterie se sont offert un guest
de luxe puisque Keb’ Mo’, influence majeure du
groupe, est venu en personne poser sa voix et son résonateur
sur l’ouvrage. Dix pièces originales mais aussi
une cover enlevée de « It Hurts Me Too
», il n’en faut pas plus à T. Rogers
pour nous emmener en voyage dans un blues plein de feeling et de fin,
un blues qui donne des fourmis dans les jambes et qui ne
résiste jamais à faire quelques escapades du
côté de la country ou encore du folk pour nous
proposer une musique particulièrement variée et
toujours très intelligemment
interprétée. De l’électrique
à l’acoustique, T. Rogers maitrise parfaitement
son sujet et nous le prouve par l’exemple avec des titres
pleins de détails comme « Far And Slow
», « Gotta Go », « The
Regular’s Blues » et « Mood For The Day
», gardant secret son tittle track
jusqu’à la fin de l’ouvrage pour mieux
conclure sur une note empreinte de finesse et de sensualité.
Ce groupe qui évolue de manière très
large entre Robben Ford et Elmore James et cet album aux arrangements
subtils et au visuel soigné gagnent à
être connu, c’est certain ! A quand une visite en
France ?
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