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FREE KEY BIT CHESS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 08 novembre 2014
 

Havoc
(Sonic Revolution – Soulfood Records – 2014)  
Durée 53’03 – 10 Titres

http://www.bitchessrock.com      

Formé à Munich il y a près de deux décennies, Free Key Bit Chess n’ambitionnait rien d’autre à l’époque que le fait de jouer un hard rock des plus classiques tout en faisant des jeux de mots pour le moins douteux, à commencer par son nom qui fait clairement allusion à d’étranges dames de petite vertu … Le ton était donné et petit à petit, Steif au chant et Harry aux drums ont fait avancer leur barque à un rythme de plus en plus soutenu, balançant pour commencer quelques efforts live mais aussi quelques EPs sur le marché avant de se fendre d’un premier véritable album en 2007 avec le très poétique « Kiss My Ass » qui aura pour premier mérite celui d’annoncer clairement la couleur. Rangé des amplis à partir de 2010, non sans avoir auparavant proposé un EP de plus, les Free Key Bit Chess auront pris soin de s’accorder un break aussi salutaire que créatif puisqu’ils reviennent quatre ans plus tard avec Mich aux guitares et Hamid à la basse pour nous dévoiler un deuxième album qui sent bon la poudre, une de ces rondelles qui donnent la banane tant leur contenu est à la fois dense et déluré. En dix titres, « Havoc » marque le grand retour des hordes germaniques vers un metal qui n’hésite jamais à prendre de l’envergure et à virer au trash quand l’envie se fait trop pressante avec à la clef des titres qui se promènent quelques part entre Motörhead et Slayer, la liste n’étant pas exhaustive, des craqueries plus ou moins évidentes à appréhender dans le genre de « I Bleed… You Die », « Letters And Cyphers », « The Believer », « Pure Fuckin’ Mayhem », « Testify » et autres « Silence So Loud ». Le poids des guitares, la force des lyrics, le tout avec un esprit installé quelque part entre potache, convaincu et déterminé, il ne fallait pas grand-chose de plus pour que « Havoc » soit une réussite et même si l’artwork laisse quelque peu dubitatif, ce qui est à l’intérieur mérite indiscutablement que l’on s’y intéresse ! Dont acte …