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RITA ENGEDALEN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 01 novembre 2014
 

My mother’s blues
(Bluestown Records – 2014)  
Durée 38’36 – 12 Titres

http://www.ritaengedalen.com/   

Elle est considérée par ses compatriotes comme la Reine du Blues Norvégien et elle a quelques arguments pour confirmer cette appellation puisque Rita Engedalen a non seulement remporté un Norwegian Grammy mais aussi le 2ème European Blues Challenge, c’était à Berlin en 2012 … Sorti début aout dernier, ce cinquième album de la diva norvégienne a été enregistré à la maison, dans le légendaire Juke Joint Studio de Notodden, et rassemble un ingénieux mélange de blues, de rock, de country et de gospel pour un résultat qui n’en perd pas une seule once d’homogénéité. Accompagnée de son band dans lequel on remarque le guitariste Morten Omlid mais aussi Jens Olav Haugen à la basse et Eskil Aasland à la batterie et enfin quelques invités de marque comme Ruthie Foster, Myra Turner, Kiare Robinson et Shanekqua McAbee au chant ou encore ses compatriotes Espen Fjelle au Wurlitzer et Jostein Forsberg à l’harmonica, la chanteuse et guitariste laisse libre cours à son inspiration sur une douzaine de nouvelles pièces dont onze sont issues de sa plume. Chaleureuse et inspirée ou encore puissante et délurée, la voix de Rita Engedalen fait mouche à chaque fois et emmène le public dans des voyages au long cours dans lesquels l’émotion, le talent et la richesse sont à chaque fois au rendez-vous. Capable de passer du juke joint à l’église l’espace d’un titre, la Norvégienne nous sort le grand jeu et nous régale avec des blues songs, des folk songs mais aussi des church songs qui associent force de caractère et sensualité du chant, un exercice pas forcément facile que Rita réussit pourtant carrément bien et qui donne naissance à des perles rares comme l’imposant « My Mother’s Blues » mais aussi comme « No Backyard », « I Didn’t Tell », « A Song At Threadgills » ou encore « Me And Rosa Lee ». Un dernier détour par des « Mississippi Prayers » du plus bel effet et c’en est déjà fini d’un album de très haute couture qui devrait permettre à Rita Engedalen de reprendre très vite la route de toute la Scandinavie mais aussi du reste de l’Europe. Si l’on avait un seul à faire un reproche à cet album, ce serait peut-être sa durée car autrement, il n’y a absolument rien à jeter dedans !