Flux RSS ZICAZINE Qu'est-ce que c'est ? Accueil > MENU  Accueil  ----------------  Chroniques CD's  Concerts  Interviews  Dossiers  ---------------- BEN POOLE Ecrit par Fred Delforge   vendredi, 31 octobre 2014   Live at The Royal Albert Hall (Manhaton Records – 2014)   Durée 53’58 – 9 Titres http://www.benpooleband.com                Plébiscité par les media, acclamé par ses pairs, Ben Poole est un de ces jeunes artistes anglais qui incarnent parfaitement le renouveau de la scène blues et blues rock du Royaume Uni et il n’y a rien de bien surprenant à ce qu’il se soit retrouvé sur le podium du 2ème European Blues Challenge à Berlin en 2012 tant son jeu de guitar hero et sa voix de bluesman ont d’arguments qui plaident en sa faveur. De Jeff Beck à Gary Moore en passant par Ritchie Kotzen, ils sont nombreux à avoir vanté les mérites de Ben Poole et si ses deux premiers efforts, un EP et l’album « Let’s Go Upstairs », étaient déjà particulièrement appréciés par ses fans, nombreux étaient ceux qui lui réclamaient avec insistance un album live tant ses prestations sont explosives et convaincantes. Difficile dans de telles conditions de résister à l’appel de l’enregistrement, d’autant plus quand on est invité à se produire au Royal Albert Hall avec derrière la console l’équipe de la BBC, une raison de plus qui a pesé dans la balance lorsque Ben Poole et consorts, Mat Beable à la basse, Sam Mason aux claviers, Craig Bacon à la batterie et Amy Eftekhari aux chœurs ont joué le 31 octobre 2013 dans ce monument dédié à la gloire de la musique sous toutes ses formes. Une cinquantaine de minutes de concert partagée entre compos soignées et covers choisies, des parties bien rock et blues-rock mais aussi des excursions du côté d’un soul-blues des plus classieux, Ben Poole met les petits plats dans les grands et n’hésite pas une seconde à passer du costume de bluesman à celui de crooner pour nous offrir des moments de pur bonheur comme « Love Nobody No More », « Mr. Pitiful », « It Doesn’t Have To Be That Way » ou « Have You Ever Loved A Woman ». Sautant de la Les Paul à la Telecaster, Ben Poole a non seulement le son mais aussi le feeling et le groove et ça s’entend tout au long d’un concert tout en nuances, un concert habilement complété par un titre bonus en studio où, accompagné d’une autre équipe où l’on remarque Wayne Proctor aux manettes mais aussi aux baguettes, il lève en partie le voile sur ce que pourrait être son prochain effort. Avec un réel talent de songwriter associé à ses capacités d’interprétation, Ben Poole est de toute façon un des très grands artistes de demain. Vite, un concert !