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GAELLE BUSWEL à LA FLECHE D'OR (75)
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Ecrit par Alain Hiot |
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vendredi, 24 octobre 2014
GAELLE
BUSWEL – ALEXANDRE BALDUZZI
LA FLECHE D’OR
– PARIS (75)
Le 16 octobre 2014
http://www.flechedor.fr/
http://www.alexandrebalduzzi.com/
http://www.gaelle-buswel.fr/
Retrouvez toutes les
photos d’Alain Hiot sur https://www.facebook.com/AlainHiotPhotographies
Remerciements : Toute l’équipe de la
Flèche d’Or, Xavier, Chloé, Ben, pour
leur accueil et leur gentillesse, Will Parnière pour le
super son, un Big-Up spécial à Simon Casanova
pour les magnifiques lumières qu’il nous a
concoctées, et un second pour Xav’ Alberghini et
l’organisation sans faille de cette superbe soirée
!
C’était une première pour moi
à la Flèche d’Or, l’ancienne
gare de Charonne située sur la ligne de la petite ceinture
fermée depuis le 1er avril 1934. Un lieu atypique pour en
faire une salle de concert mais très agréable et
dont l’accueil est excellent. Gaëlle et Michaal sont
en plein Soundcheck lorsque j’arrive, avec les
invités du soir à leurs
côtés sur scène Patrick Rondat et The
Roving Seats, et ce que j’en entends alors me laisse
déjà entrevoir une bien belle soirée !
En attendant l’ouverture des portes l’ambiance sera
extrêmement chaleureuse autour d’un
casse-croûte géant, avec séance
maquillage pour Gaëlle et des discussions tous azimuts entre
les musiciens et les invités déjà
présents.
C’est Alexandre Balduzzi qui avait la charge
d’ouvrir la soirée, en duo
électro-acoustique avec un violoniste talentueux et
extrêmement photogénique, Nils Jho Dwild.
J’avais découvert Alex il y a quelques temps,
déjà avec Michaal Benjelloun, dans un excellent
tribute to Lenny Kravitz où il tenait le chant et
l’une des guitares. Ce soir il présentait son
nouvel EP, « Lonesome Cobaye », avec en ce qui me
concerne une nette préférence pour le titre
« Daddy ». Je pense qu’une
formation plus étoffée, en particulier
l’apport d’une section rythmique basse-batterie,
donnerait un relief plus important aux compositions d’Alex en
live, un peu à l’image de ce que j’ai pu
voir sur une vidéo enregistrée au Mans en 2011,
et d’ailleurs la contribution de Jimmy Montout sur le dernier
titre de ce soir, « Alibi Libido », en
est un bel exemple.
C’est à présent au tour de
Gaëlle d’investir la scène de la
Flèche d’Or avec les mêmes musiciens que
lors du concert au New Morning en juin dernier, car on ne change pas
une équipe qui gagne ! C’est Jimmy Montout qui va
attaquer seul à la batterie, suivi de la guitare de Michaal
Benjelloun, de la basse de Thomas d’Arbigny et du clavier de
Laurian Daire sur le premier titre du set, « The Joker
», extrait du nouvel album « Black To Blue
».
Ces quatre là forment un sacré band
derrière une frontwoman qui ne va cesser de nous embarquer
avec elle tout au long de cette soirée ! Autant vous
l’écrire de suite, vous ne trouverez aucune note
négative sur quoi que ce soit de ce concert, Gaëlle
est l’une de mes artistes françaises favorite que
j’aime depuis longtemps, ses musiciens sont d’un
talent d’une gentillesse et d’une
générosité sur scène hors
normes, le son était nickel chrome
et…et… les lumières
géniales !! Je râle suffisamment comme
ça sur les éclairages lorsqu’ils sont
mauvais pour le dire haut et fort lorsque
l’éclairagiste est au top ! Merci Simon tes lights
étaient sublimes !
Mais revenons au concert … Gaëlle et ses musiciens
vont faire monter l’ambiance petit à petit en ce
début de set, jusqu’à un «
Secret Door » particulièrement enlevé
sur lequel Gaëlle va dialoguer de façon
appuyée avec le public. Puis ce sont trois ballades
acoustiques qui vont suivre, tout d’abord « Somehow
» sur laquelle on va découvrir le duo des Roving
Seats, formé de Manuel Julvez et Jean-Michel Peyrot auxquels
viendra se joindre l’icône du Rock
Français Patrick Rondat pour « For You
», puis ils laisseront la place à Gaëlle
et Michaal en duo pour la très fameuse reprise totalement
revisitée de « Help ».
Le titre suivant est toujours particulier pour Gaëlle
puisqu’il est dédié à son
cousin disparu prématurément, et
l’émotion est toujours extrêmement
palpable sur les premières phrases. Après une
intro à l’orgue de Laurian, c’est
Michaal qui, comme à son habitude, va conclure ce morceau
par un de ses solos endiablés dont il a le secret ! Puis ils
vont enchaîner deux titres, « Wild Girl »
sur laquelle Gaëlle va faire lever les mains de
l’assistance qui ne se fera pas prier pour
s’exécuter, puis un inédit
présenté comme figurant dans le prochain album,
« Freedom Tonight », aux accents très
Rock’N’Roll et qui, n’en doutons pas un
seul instant, va faire un tabac sur toutes les scènes !
Nous approchons du dernier titre et d’autres
invités en plus des Roving Seats et de Patrick Rondat vont
rejoindre tout ce beau monde sur scène, le duo Lux
composé de Sylvain Laforge, qui avait
déjà fait une apparition lors du concert de la
gare Saint Lazare, et de Vera Seven, et Angela Randall auteure ou
co-auteure des textes de cinq titres de l’album.
Mais, bien entendu, un rappel est rigoureusement obligatoire car le
public n’a aucune envie d’en rester là,
et ce sont trois titres supplémentaires qui vont ainsi nous
être offerts, « Nobody Knows You » que
Gaëlle va débuter seule avant
d’être rejointe par l’ensemble du band,
puis le très entraînant « Lya
» dédié à sa petit filleule.
Ce morceau va être l’occasion pour Gaëlle
d’haranguer le public, en lui faisant reprendre une sorte de
gimmick vocal façon Woodstock, et ce de plus en plus fort !
Un autre grand moment qui a confirmé tout le charisme de
cette artiste et toute sa capacité à embarquer
les foules avec elle ! Puis la soirée se terminera sur un
morceau du premier opus « I Don’t Need
Nobody », avant que Gaëlle ne se lance dans une
longue séance de dédicace de ses albums, aux
côtés de ses parents (adorables) qui tenaient le
« Merch ».
Ce sont des soirées comme celle-ci qu’il fait bon
vivre. Du talent à tous les étages, de la chaleur
humaine avec une artiste enjouée, conviviale et
d’un talent fou, des supers musiciens que l’on
retrouve d’ailleurs, et ce n’est pas un hasard,
dans beaucoup de formations, une salle aux anges avec
d’ailleurs pas mal de « collègues
»… In Volt, Blues Power Band ou Beauty &
The Beast pour ne citer qu’eux, un son d’enfer, des
lumières géniales, une organisation parfaite
… que demander de plus ? Merci Gaëlle tout le monde
s’est régalé de bout en bout et
l’on y reviendra encore, cela ne fait aucun doute !!
Alain Hiot –
octobre 2014
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