Ecrit par Fred Delforge |
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lundi, 27 octobre 2014
Mappemonde
(#14 Records –
2014)
Durée
45’11 – 13 Titres
http://www.lionelgrob.com
Il a un temps été graphiste mais a aussi
joué dans divers groupes de rock d’envergure
locale avant de se décider à voler de ses propres
ailes, nous étions alors en 2009 et Lionel Grob rassemblait
derrières ses premières chansons une
équipe de musiciens appelée à le
soutenir dans son travail de création. De
l’humour, de l’engagement, une pointe de
réalisme et un trait de parodie, l’artiste et son
Fuego Orchestra en passeront par une résidence pour adapter
leur répertoire à la scène et
c’est forts d’un premier opus sorti en 2011
qu’ils s’en iront faire le tour des salles et des
festivals de Lorraine, réussissant lors de divers tremplins
avant que l’artiste ne parte pour un atelier
d’écriture, un Labo-Chanson organisé
par Voix du Sud qui lui permettra entre autres
d’être sélectionné pour les
Rencontres d’Astaffort auxquelles il participera en 2015.
Mais pendant tout ce temps, Lionel Grob est devenu l’heureux
Papa d’un premier enfant et a composé treize
nouvelles chansons qu’il a finalement mis en boite en
accompagnant sa voix et sa guitare de l’accordéon
de Guillaume Schleer, des basses et contrebasses d’Adam
Lanfrey, de la batterie de Sébastien Grob, des saxos et
claviers de Marine Nuss, du glockenspiel d’Elise Grob et de
nombre d’invités comme Patrick Wetterer,
Jean-René Mourot, Sabine Lienhard ou Zia Grog venus apporter
claviers ou chœurs au détour d’une
piste. A l’intérieur de ces chansons, la recette
reste la même et d’ironie en poésie mais
aussi de tendresse en mélancolie, Lionel Grob nous fait
faire le grand tour de sa « Mappemonde » en
empruntant les chemins détournés de la chanson
française et en nous offrant comme sur un plateau des
compositions pleines de nuances comme « Le contrat
d’embauche », « Les madeleines
», « La gagalaxie », «
Démodé » ou encore cette «
Lettre à un pochtron » particulièrement
émouvante, bien plus que tout ce que tout ce qui a
été proposé récemment sur
le sujet de toute façon, des chansons dans lesquelles on
croise une fée parfois un peu salope, Dark Vador, Michel
Drucker ou encore les habitués des Restos du Cœur.
La plume est belle, l’accord précis, les
arrangements sont au rendez-vous … Et si Lionel Grob
était ce qui était arrivé de mieux
à la chanson française ces dernières
années ?
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