Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 26 octobre 2014
Time to reset all
(Autoproduction
– 2013)
Durée
16’36 – 5 Titres
Furiapolis
(Autoproduction
– 2011)
Durée
15’37 – 4 Titres
http://www.furiapolis.com/
Furiapolis a vu le jour en 2009, lorsque ses trois membres fondateurs
ont mis un terme à l’histoire de leur
précédent groupe de reprises rock pour se
décider à créer leur propre musique et
à inventer leur propre son, leur propre identité.
Rejoints par un second guitariste, Simon, Brice au chant et aux
guitares, Robin à la basse et Richard à la
batterie ne tarderont pas à enregistrer un premier EP
éponyme et à faire le tour des salles de
Marseille et de ses environs avant de pallier à un
changement de batteur, Nicolas s’installant finalement
derrière les futs et reprenant à son compte une
histoire plutôt bien commencée. Un premier concert
donné à Prague au printemps 2012 signera
l’entrée de Furiapolis sur la scène
internationale et c’est en peaufinant son style avec
« Time To Reset All » sorti en 2013 que le combo
phocéen finira de se faire une réputation,
reprenant la direction de la République Tchèque
l’été dernier avant de
préparer un retour vers le studio pour
l’enregistrement d’un premier album
annoncé pour la fin du printemps 2015. En attendant, on se
replonge dans les deux premières galettes du groupe et on
constate de bon gré la démarche d’un
band qui a non seulement évolué pendant les deux
années qui séparent les deux enregistrements mais
qui se montrait déjà capable à la fin
du second de tirer son épingle du jeu grâce
à des compositions bien construites et à une
énergie on ne peut plus communicative. Le style est rock,
ça ne surprendra personne, et si Furiapolis a des arguments
à présenter côté riffs, il
n’en manque pas non plus pour ce qui est des
thèmes abordés, le quartet passant sans crier
gare du lobby pétrolier avec « Pipeline
» aux travers de l’homme avec « Pervert
» sur son permier essai et des conséquences de la
guerre avec « That Day » à la folie avec
« Lost In Myself » sur le second. La prise de
maturité logique sur « Time To Reset All
» ne nuit en rien à la
spontanéité et à la fougue que
l’on remarquait déjà sur «
Furiapolis » et quand bien même les accents metal
s’estompent un peu avec le temps, on se dit
déjà que si les Marseillais ont su garder la
même direction générale pour qui
concerne la suite de leur aventure, leur premier album devrait
être à la hauteur de tous les espoirs de leurs
fans mais aussi des autres d’ailleurs. It’s time to
rock !
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