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DOGHOUSE SAM & HIS MAGNATONES pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 23 octobre 2014
 

Knock knock
(Blues Boulevard Records – 2014)  
Durée 35’34 – 13 Titres

http://www.doghousesam.com               

Doghouse Sam n’est pas né de la dernière pluie et ce grand adepte des guitares hollow-body doublé d’un excellent chanteur et harmoniciste a longtemps fait les belles heures de The Rhythm Bombs, un groupe avec lequel il a donné un demi-millier de concerts en seulement quelques années, avant de réunir ses Magnatones dans un projet qui lui a permis de donner un nombre ahurissant de concerts aux quatre coins de l’Europe. D’Europe il est question d’ailleurs car Doghouse Sam & His Magnatones qui ont récemment remporté le 3ème Belgian Blues Challenge représenteront le Plat Pays en mars prochain lors du 5ème European Blues Challenge qui se déroulera sur leurs terres, à Bruxelles, et nul ne doute que le trio où l’on remarque Jack O’Roonie à la contrebasse et Franky Gomez à la batterie aura à cœur de défendre bec et ongles les couleurs de son pays. Mais en attendant et pour faire suite à leur excellent « Buddha Blue » sorti il y a deux ans, nos bluesmen belges nous dévoilent une seconde galette toujours aussi saignante dans laquelle le son se veut bien roots et où les saturations sont omniprésentes. Quelque part entre ZZ Top et Howlin’ Wolf, Doghouse Sam & His Magnatones nous entrainent sans ménagement dans un pays de cocagne où le blues suinte de partout et où les notes tombent par grappes entières dans des juke joint imaginaires où les odeurs les plus fortes se mélangent, celles du moonshine et de la boue du Mississippi mais aussi celles de la junk food et du corn bread encore tiède … Leur blues, les trois musiciens n’ont rien d’autre que leur passion et leur talent pour essayer de nous le vendre et ils ne ménagent pas leurs efforts au travers de treize titres tous plus convaincants les uns que les autres, des titres comme « Something Wrong », « All It Takes », « Doghouse Boogie », « Ce qui est fait est fait » ou encore « Fine Ain’t Good Enough » dans lesquels le rock, le blues, le boogie, le rockabilly ou encore les worksongs s’invitent à la table des festivités et où l’on croise même au détour d’une piste les ivoires de Bas Jannsen ou encore la guitare de Mischa Den Haring … Pas grand-chose à faire pour y résister, quand ces gars-là cognent à votre porte, c’est pour s’inviter dans votre platine et dès lors, les en déloger n’est pas chose facile !