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BIKINI MACHINE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 22 octobre 2014
 

Bang on time!
(Yotanka – Differ-Ant Distribution – 2014)  
Durée 32’47 – 10 Titres

http://www.bikini-machine.com      

Ils n’étaient encore qu’un projet pas véritablement muri quand ils ont été programmés pour la première fois aux Transmusicales en 2001 et c’est ce premier concert qui a donné à Bikini Machine l’envie de pousser plus loin et d’approfondir les choses … Deux ans plus tard, les Rennais qui n’ont toujours aucun album à défendre se retrouvent sur la scène des Vieilles Charrues et c’est là que le quintet signera pour son premier album qui sortira finalement à l’automne de la même année ! Suivront une soixantaine de dates dans toute l’Europe et Bikini Machine qui avait déjà une réputation de groupe de scène confirmera très facilement son statut, le groupe rassemblant Fred Gransard, Patrick Sourimant, Mik Prima, Franck Hamel et Sam Michel marquant un break forcé entre fin 2004 et début 2005 le temps de laisser un de ses membres se soigner pendant que les autres enregistrent un tribute à Jacques Dutronc. De retour sur scène pour les Trans de Pékin en juin 2005, Bikini Machine enfoncera encore un peu plus le clou et écumera systématiquement les plus grands rassemblements internationaux, enregistrant un nouvel album, proposant des ciné-concerts et tournant plus que de raison avec Didier Wampas avant de revenir après cinq années d’attente avec un nouvel album plus mur, plus abouti aussi, mais toujours aussi époustouflant ! Dix titres pour une trentaine de minutes de musique, le tout enregistré en trois ans à raison d’une session par semestre, on était en droit de penser que « Bang On Time! » avait de grandes chances d’être dilué, éparpillé au niveau des idées … Fort heureusement il n’en est rien car les Bretons ont su rester fidèles à leur manière de faire et ont du même coup réussi à atteindre leur Graal en proposant une sorte de film noir dans lequel les sonorités nous entrainent directement vers la fin des sixties, mais avec une énergie et une spontanéité venue tout droit de notre troisième millénaire. Exit le band qui jouait aux chaises musicales et qui échangeait ses instruments à la fin de chaque morceau, Bikini Machine affiche désormais une véritable cohésion instrumentale et le prouve au travers de titres réussis comme « Stop All Jerk », « Stagger Man », « Travel Free » ou « Bus 64 » qui mettent une fois encore la barre tellement haut que l’on se demande bien qui pourra faire mieux … En attendant, c’est en live que le quintet défendra son chef d’œuvre et ça, c’est carrément une bonne nouvelle !