Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

ANDONI ITURRIOZ pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 15 octobre 2014
 

L’insolitude
(J’ai vécu les étoiles – Musicast – 2014)  
Durée 42’00 – 11 Titres

http://www.jerigoleofficiel.com/   

Il a évolué un temps sous le nom de scène de Je Rigole et a même sorti avec lui un premier album, « Qui chante le matin est peut être un oiseau », le revoilà cette fois sous son propre nom d’Andoni Iturrioz avec un nouvel effort dans lequel il fait une fois encore la part belle à la chanson à texte mais aussi à l’expérimentation sonore, les deux n’étant pas incompatibles, loin s’en faut. De la logique à l’enchevêtrement d’idées mais aussi de la mélodie à la cacophonie, « L’insolitude » est un véritable modèle du genre avec ses idées folles et ses sonorités étranges, une raison de plus de se laisser entrainer dans ce grand tourbillon qu’Andoni Iturrioz crée juste en face d’un public sans doute un peu surpris, mais à chaque fois comblé. La plume acerbe et la note habile, l’artiste nous emmène au plus loin dans ses divagations, maniant le verbe avec tellement de finesse qu’il en arrive à chaque fois à faire son trou dans l’esprit d’une assistance forcément sous le charme tant elle est confrontée à un art d’un autre genre, à des chansons d’une autre dimension … D’une « Apologie naïve de la haine » à un « Bleu nazi » ou de « Pourquoi je chante » à « Le monde est magique », on passe d’une émotion à une sensation, d’une tonalité à une couleur, en croisant au détour d’une piste Lisa Portelli mais aussi en papillonnant d’une touche de pop-folk à un nuage de jazz ou encore de world pour le plus grand bonheur de nos oreilles séduites par tant d’inventivité et par tant de belles choses. Quelque part entre Manu Chao, Bashung, les Têtes Raides ou encore Thiéfaine, Andoni Iturrioz trace sa propre voie, défriche son propre parcours, et le fait avec tellement de sincérité que l’on ne peut que se laisser aller à le suivre là où son esprit aussi torturé que débordant d’imagination veut bien l’emmener … Est ce plutôt une question ou au contraire une réponse ? A vrai dire, « L’insolitude », c’est avant tout ce que chacun d’entre nous voudra bien en faire …