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Ecrit par Fred Delforge |
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lundi, 13 octobre 2014
Never look back
(Autoproduction
– 2014)
Durée
20’30 – 5 Titres
http://www.richrobinband.com/
Ils viennent de Lille et ont atteint leur configuration actuelle en
2013, commençant dès lors à
écumer tout ce que leur région compte de
scènes, de salles, de clubs et plus largement
d’endroits où jouer du rock est possible. Pour
Samir Ziatt au chant, Max Maison et Guillaume Verdonck aux guitares,
Benjamin Poupel à la basse et Max Engrand à la
batterie, Rich Robin est bien plus qu’un défouloir
et c’est en se jetant corps et âme dans
l’aventure que les cinq complices avancent droit devant eux,
quitte à bousculer ce qui pourrait leur faire obstacle
à grands coups de riffs tranchants et de textes assassins.
L’heure étant venue de faire leurs preuves en
studio et de prendre une place qui leur revient de droit dans les bacs,
les membres de Rich Robin n’ont pas fait dans la dentelle et
se sont fendus d’un premier EP littéralement
explosif, un de ceux dont la déflagration est telle
qu’on devrait l’entendre un peu partout dans
l’hexagone, voire même beaucoup plus loin encore si
les bonnes volontés relayent
l’évènement à la hauteur de
son importance ! Un stère tout entier de guitares que les
deux artificiers s’attachent à réduire
méthodiquement en allumettes, une rythmique qui ne se fait
pas prier pour rouler à tombeaux ouverts sur la route du
rock et une voix de fou furieux qui harangue les foules avec une
véhémence sans commune mesure, « Never
Look Back » est un pur concentré de
rock’n’roll, mais avec de beaux brins de
mélodie dedans, et c’est avec une ferveur jamais
remise en question que Rich Robin nous le présente au
travers de titres comme « Tinged », «
Reputation Ain’t You » ou « Kinky Love
» mais aussi avec un hymne imparable, « RR
», que le public se prendra en pleine face sans avoir
d’autre issue possible que celle de succomber à
l’appel d’un groupe qui a tout compris de
l’art de se rendre indispensable. Un monstre du rock est
né, c’est certain !
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