Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

LIVINGSTONE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 08 octobre 2014
 

Explore
(Autoproduction – 2014)  
Durée 35’10 – 10 Titres

http://www.livingstone-rock.fr           

Ils sont trois, viennent de France et prêchent à leur manière une bonne parole dans laquelle on retrouve des influences directement rapportées de modèles comme ZZ Top, Lynyrd Skynyrd, les Black Crowes ou les White Stripes, autant de bonnes raisons pour que le classic rock très fortement teinté de blues de Livingstone parvienne à se faire une place de choix dans notre pays mais aussi ailleurs puisque fort d’un premier EP paru en 2012 et de ce premier album, le trio s’est offert deux mois de tournée aux States avec pas moins de trente-cinq dates données de Nashville jusqu’à Los Angeles ! S’ils ont l’art, Thomas Chazerain à la guitare et au chant, Théo Olivier à la basse et Romain Hoffschir à la batterie ont aussi la manière et c’est même de la plus belle des manières qu’ils nous le montrent avec un album plein de grain et de relief, un opus dont les multiples aspérités et les saturations au moins aussi nombreuses sont un véritable atout indiscutables. De boogie en blues, de country en spirituals ou de folk en rock’n’roll, Livingstone joue aux explorateurs et découvre en cours de route des terrains de jeu sur lesquels le groupe se montre redoutablement efficace, posant à chaque fois ses riffs bien dessinés sur une rythmique aussi solide que confortable et claquant même de temps en temps à la demande un solo dévastateur pour mieux enfoncer un clou déjà bien engagé avec des titres fédérateurs et convaincants comme savent l’être « Grey Slave », « Down On The Ground », « Fade Away » ou encore « Jailor Of My Soul ». Il y a un je ne sais quoi des Stones et de Muddy Waters dans « Explore », mais aussi beaucoup de détails empruntés à des grands noms d’un blues au sens le plus large du terme, celui qui va de l’Afrique jusqu’aux worksongs et qui passe avec un malin plaisir des églises aux juke joints mal famés, et rien que pour ça, Livingstone force déjà le respect ! Le reste n’est que du bonus et la tournée française qui se dessine risque fort de connaître le succès qu’elle mérite … On y sera, c’est certain !