Ecrit par Fred Delforge |
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samedi, 04 octobre 2014 Noise of obstinacy
(Autoproduction
– 2014)
Durée
33’05 – 10 Titres
http://whisperofdeath.com/
Une première démo enregistrée en 2008
avait permis à cette formation death metal du Sud des
Yvelines de se faire une solide réputation en allant
partager les planches avec des modèles comme Manimal, Black
Bomb A ou encore l’Esprit Du Clan, mais Whisper Of Death
allait bientôt devoir faire une pause pendant deux ans en
attendant qu’un de ses guitaristes fauché par une
voiture se refasse une santé … La convalescence
prendra finalement la forme d’une deuxième
démo particulièrement bien accueillie par la
presse et c’est une fois encore sur la route que
Clément au chant, Jérôme et Jordan aux
guitares, Alexandre à la basse et Jean à la
batterie s’en iront convaincre leurs fans avant de retrouver
une fois de plus le Dark Wizard Studio pour y donner naissance
à leur premier album, un pur concentré de
violence et de colère dans lequel les Franciliens ont
planté une dizaine de brûlots chauds comme la
braise. En s’efforçant de travailler ses riffs
pour leur donner des accents qui ne se cantonnent pas à un
seul style, Whisper Of Death s’assure une
diversité des plus intéressante qui ne renie ni
le groove ni les déflagrations ultimes et qui,
malgré des titres qui affichent un nom en Anglais, porte des
textes en Français pour lesquels il faut certes tendre
quelque peu l’oreille afin de les déchiffrer mais
qui ne manquent pas d’intérêt pour la
plupart d’entre eux. Concentré de puissance et
d’envie de mettre le feu aux salles où il se
produit, le quintet nous dévoile ce premier album et ses
bombes comme « Cemetery Market », Happy Burial
» ou « Cannibalism Airlines » juste avant
l’automne et avoue d’ores et
déjà sa volonté d’en user
plus que de raison pour remonter la température de quelques
degrés partout où l’on
apprécie de voir un pit bouger dans tous les sens. Si les
musiques extrêmes sont votre tasse de thé, il
n’y a aucune raison valable de passer à
côté de « Noise Of Obstinacy »
sans s’en jeter une rasade, et même plus si
affinités …
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