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BODH’AKTAN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 03 octobre 2014
 

Tant qu’il restera du rhum
(Go-Musique – Coop Breizh – 2014)  
Durée 51’57 – 15 Titres

http://www.bodh.ca
http://www.bodhaktan.com/

Ils sont au Québec ce que les Ramoneurs de Menhirs sont à la France, un très juste équilibre entre les sonorités celtiques, le rock, le folk et le punk, et il n’y a pas vraiment de surprise au fait que Bodh’aktan ait connu un départ en fanfare dans la Belle Province, donnant pas moins de deux centaines de concerts depuis sa création en 2011, se faisant remarquer dès la même année avec un premier album très réussi et partageant depuis la scène avec des références du cru comme Les Trois Accords ou encore Les Cowboys Fringants ! Pour les sept musiciens, faire la fête est une raison d’être mais faire danser, swinguer ou encore pogoter le public avec une potion aux vertus énergétiques particulièrement bienvenues en est une autre et que ce soit en live ou dans la platine, les titres que nous présentent Bodh’aktan sont empreints d’une part d’émotion, d’un autre d’engagement et surtout de beaucoup de qualités humaines. Sorti fin 2013 sur ses terres, le nouvel effort du groupe arrive enfin de notre côté de l’Atlantique et s’apprête à envahir l’hexagone au moment même où il entre en nomination pour le Félix de l’Album Rock de l’Année au Gala de l’ADISQ, l’équivalent des Victoires de la Musique au Québec. Bien décidé à frapper un grand coup et à se faire une place sur notre scène alternative nationale, Bodh’aktan qui viendra défendre en live ses couleurs en octobre nous donne immédiatement une formidable envie d’en découvrir plus avec « Tant qu’il restera du rhum », un album où les surprises sont légion et où les invités se bousculent avec même une apparition réussie de Tristan Nihouarn qui vient mettre de la couleur à l’adaptation que ses cousins proposent du fameux « Lambé An Dro » qui l’avait rendu célèbre avec Matmatah. Le reste semble tiré du même tonneau (de rhum) qui peut même finir par paraitre intarissable tant la succession de pièces comme « La bouteille est agréable », « La démone », « Salut, les disparus », « Hoompa hoompa yeah ! » ou encore « La finale » est gouleyante à souhait et savoureuse comme il le faut, de quoi conduire vers une ivresse musicale complétée par deux titres bonus et arrosée copieusement de bouzouki, de violon, de cornemuse, de flûte et de tout ce que le folk compte d’instruments traditionnels. Vous prenez une grosse poignée de Celte, vous y ajoutez une pincée d’accent de là-bas et vous obtenez un de ces très bons albums qui donnent des fourmis dans les jambes. Calice que c’est bon !