Ecrit par Fred Delforge |
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samedi, 04 octobre 2014
Shine
(Mascot Music –
2014)
Durée
57’00 – 13 Titres
http://www.berniemarsden.com
Personnage incontournable de la scène rock britannique, le
guitariste Bernie Marsden a accompagné entre autres Paice,
Ashton & Lord avant de rejoindre Whitesnake en 1978, ayant
refusé au passage l’offre d’un certain
Paul McCartney qui lui offrait un poste enviable chez les Wings
… L’album « Saints & Sinners
» signera la fin de la collaboration avec David Coverdale et
Marsden s’en ira bientôt créer Alaska
avec qui il fera un bout de chemin avant de se produire sous son propre
nom à partir de 1992 et de disparaitre des écrans
radars du rock il y a une dizaine d’années, quand
bien même il rejoindra Whitesnake en 2011 pour la
première fois depuis vingt ans à
l’invitation de son vocaliste pour participer au Sweden Rock
Festival. Jamais rangé des amplis, Bernie Marsden a
œuvré dans l’ombre durant toute cette
dernière décennie et a suivi dans
différents projets des gens comme Simon Webb, Ringo Starr,
Ian Paice ou encore Joe Bonamassa, de quoi finalement lui donner
l’envie de revenir en solo avec à ses
côtés des pointures comme Webb et Paice bien
entendu, mais aussi comme Don Airey aux ivoires ou Mark Feltham aux
harmonicas, et la liste est loin d’être exhaustive
puisque tout le gratin du rock ou presque se bouscule sur «
Shine ». En treize titres dont dix originaux, Bernie Marsden
crée un véritable évènement
musical et nous emmène vers un répertoire dans
lequel le rock et le blues se rejoignent avec pour faire le lien
quelques bons vieux relents heavy, nous délivrant
à l’arrivée quelques pépites
imparables comme le classique « Linin’ Track
» réarrangé à la sauce
Marsden ou encore une relecture du « Dragonfly »
des Fleetwood Mac mais aussi des craqueries comme « Walk Away
», « Ladyfriend » et « You
Better Run » et enfin trois monuments, l’imposant
« Bad Blood » chanté par Cherry Lee
Mewis, le survitaminé tittle track emmené avec
brio par la guitare de Joe Bonamassa et enfin l’indispensable
« Trouble » de Whitesnake avec en guest pas moins
que Coverdale lui-même ! De là à dire
que cet album de Bernie Marsden est son album de
référence, il n’y a qu’un pas
que l’on ne franchira pas, quand bien même le
raccourci est tentant … Le mieux reste quand même
de se faire sa propre opinion en fonçant
l’écouter !
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